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Anciens Établissements Cail

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Anciens Établissements Cail
Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Disparition Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Construction de locomotive (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Société précédente Société J.F Cail & CieVoir et modifier les données sur Wikidata
Société suivante Société française de constructions mécaniquesVoir et modifier les données sur Wikidata
Locomotive construite par les Anciens Établissements Cail en 1889 et préservée au CFBS
Locomotive vendue par les Anciens Établissements Cail en 1893 en Grèce et toujours en service

La Société Anonyme des Anciens Établissements Cail est une société industrielle française de constructions mécaniques, créée en 1883 et disparue en 1898, ayant pour activité la construction de matériel notamment la construction de locomotives à vapeurs.

Historique[modifier | modifier le code]

La Société Anonyme des Anciens Établissements Cail est créée en 1883[1] avec un capital de 20 000 francs[2].

Elle succède à la Société J.F Cail & Cie alors en liquidation[3]qui fabriquait des locomotives (2 360 entre 1845 et 1889 dont la fameuse Crampton) et aussi des ponts comme le Pont d'Arcole, mais aussi l’ascenseur du troisième étage de la Tour Eiffel, le Théâtre des Bouffes-du-Nord, la charpente métallique de la Gare du Musée d'Orsayetc.

Plusieurs banques participent alors à sa constitution[4]:

Le est constituée une nouvelle Société Anonyme des Anciens Établissements Cail, avec un capital réduit à 10 millions de francs réparti en 20 000 actions de 500 francs. Son siège social se trouve à Paris, 16 rue de Grenelle[5]. Le personnel est de 600 ouvriers[6].

Elle est remplacée par la Société française de constructions mécaniques en 1898.

Production[modifier | modifier le code]

La production s'effectue à Paris à Grenelle sur les bords de la Seine et à Denain dans le Nord[7].

Matériel produit[modifier | modifier le code]

Matériel d'artillerie, câbles, torpilleurs, matériel ferroviaire, matériel de sucrerie[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « patronsdefrance.fr/Database/In… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. Frédéric Barbier, Le Patronat du Nord sous le Second Empire : Une approche prosopographique, Librairie Droz, , 409 p. (ISBN 978-2-600-03408-1, lire en ligne)
  3. Jean-Pierre Poussou et François Crouzet, L'économie franc̜aise du XVIIIe au XXe siècle : perspectives nationales et internationales : mélanges offerts à Franc̜ois Crouzet, Presses Paris Sorbonne, , 727 p. (ISBN 978-2-84050-139-8, lire en ligne)
  4. Jean-Pierre Poussou et François Crouzet, L'économie franc̜aise du XVIIIe au XXe siècle : perspectives nationales et internationales : mélanges offerts à Franc̜ois Crouzet, Presses Paris Sorbonne, , 727 p. (ISBN 978-2-84050-139-8, lire en ligne)
  5. http://www.numistoria.com/imgtitre/12237efi_hau.jpg
  6. « Le périmètre des anciens ateliers Cail est actuellement en plein chamboulement - LaVoixEco.com », sur www.lavoixeco.com (consulté le )
  7. Julien Turgan, Les grandes usines : études industrielles en France et à l'étranger, Michel Lévy, (lire en ligne)
  8. [1].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]