Il obtient une licence de droit à Paris puis part au Maroc en 1913[1]. Il préside la Chambre de commerce de Casablanca de 1916 à 1922. Entre 1918 et 1922, il siège également au gouvernement du Protectorat français au Maroc[1]. Il est ensuite professeur d'économie politique à l'Institut des hautes études marocaines de 1923 à 1927[1]. Rentré en France, il enseigne à l'École libre des sciences politiques puis l'Institut d'études politiques de Paris[2] de 1939 à 1958 et au Collège libre de sciences sociales[1]. Il consacre une partie de ses cours à l’économie de l’Afrique du Nord et aux relations entre l'Europe et l'Afrique[2]. Il va développer une vision économique et pragmatique de la colonisation qui selon lui favorise le développement économique des territoires colonisés[2]. Lors de son cours sur l'Afrique méditerranéenne de l'année universitaire 1946-1947, il évoque ainsi « l'effort de nos premiers colons [en Algérie], leur ténacité, leur courage et l’esprit d’entreprise de leurs descendants. Certaines de ces terres [colonisées] qui font aujourd’hui la richesse de l’Algérie n’étaient alors que de vastes espaces incultes, marécageux, pestilentiels. »[2].
Il mène en parallèle une carrière dans les affaires. Il préside le conseil d'administration de la société SATAS, vice-préside celui de la Compagnie générale d'équipement aéronautique et est président d'honneur de la Société minière Le molybdène[1],[2]. Il sera également pendant plus d'une vingtaine d'années, conseiller du commerce extérieur de la France[1].
Ayant mis au point un procédé de concentration d'un minerai, il présidera le comité technique des brevets d'invention[1].