Georges Alfred Chaudet

Biographie
Naissance	9 mars 1870; 9e arrondissement de Paris
Décès	19 septembre 1899 (à 29 ans); 9e arrondissement de Paris
Nationalité	française
Activités	Peintre, photographe, marchand d'art
Maître	Jules Lefebvre
Archives conservées par	Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 5266-5268, 3 pièces, 1897-1899)

Georges Alfred Chaudet né le 9 mars 1870 à Paris (9^e arrondissement)^[2] où il est mort le 19 septembre 1899 est un artiste peintre, photographe et marchand d'art français, proche de Paul Gauguin.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Paris, rue Choron, fils de Caroline Fayn et Jules Sylvain Chaudet, un rentier, qui s'essaya à la peinture, Georges Alfred Chaudet a été l'élève de Jules Lefebvre et Henri-Lucien Doucet à l'Académie Julian, l'année où se forment les Nabis ; il a également pratiqué la photographie. En 1890, il expose au Salon des artistes français, une toile intitulée Les bords de l'Isole à Quimperlé le matin, Finistère, puis en 1892, une nouvelle toile, L’île de Cresic (Morbihan)^[3]. C'est de fait en Bretagne que le jeune peintre avait rencontré Paul Gauguin quelques années auparavant, à Douarnenez, et qu'ils étaient devenus amis^[4]. Sa sœur, Céline Chaudet, épousait, en 1888, le céramiste proche du groupe de Pont-Aven, Georges Joseph Rasetti^[4]^,^[5].

Chaudet décide de promouvoir tous ses amis artistes dont Armand Seguin, devenant leur agent ou courtier avec l'aide d'un certain Auguste Gauchy, au 6 de la rue Rodier, dans un immeuble appartenant à sa famille^[4]^,^[5], mais finira par faire faillite en 1898, après une obscure affaire d'impayés^[5]. Selon Seguin^[6] et Vollard, Chaudet, qui envoyait pas mal d'argent à Gauguin, s'était fâché avec le milieu parisien. Ses dernières expositions personnelles date de 1896 ; en janvier, il est chez Le Barc de Boutteville^[7], puis occupe un espace, les salons de « L'Art international », 36 rue de Chateaudun, exposant avec Frédéric Samuel Cordey et Henri-François Roussel^[8] ; il est ensuite aux Indépendants^[9]. En décembre 1898, il signe la pétition lancée par L'Aurore, en faveur du colonel Picquart. Il meurt chez ses parents, rue Choron. En janvier 1900, Gauguin écrit de Tahiti à George-Daniel de Monfreid, pour « remplacer Chaudet » mort quatre mois plus tôt, et l'aider à vendre son travail à Paris^[10].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Marqué par Gauguin et Paul Cézanne^[9]^,^[4], Chaudet a composé des paysages maritimes et champêtres, des natures mortes, ainsi que quelques vues de villages bretons. Une esquisse, Nature morte à l'assiette de pommes, est conservée au musée des beaux-arts de Brest^[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom CHAUDET G. (consulté le 12 février 2022)
↑ Archives de Paris Acte de naissance n^o 485 dressé le 11/03/1870, vue 3 / 31
↑ Fiche exposant SAF 1892, base salons du musée d'Orsay.
↑ ^{a b c et d} « Chaudet, Georges », in: Gérard Schurr (dir.), Les Petits Maîtres de la peinture, Les éditions de l'Amateur, 2014, p. 238.
↑ ^{a b et c} Maurice Malingue, La Vie prodigieuse de Gauguin, Buchet-Chastel, 1987, pp. 231-238 — extraits sur Gallica.
↑ « Lettre du 12 mai 1900 », in: A. Seguin, Une vie de bohème : Lettres du peintre Armand Seguin à Roderic O'Connor, Quimper, Imprimerie Bargain, 1989.
↑ Le Journal, 25 janvier 1896.
↑ D'après Gustave Geffroy, in: Le Journal, Paris, 23 janvier 1896, p. 1.
↑ ^{a et b} Chroniques des arts et de la curiosité, Paris, 11 avril 1896, p. 135.
↑ [Catalogue d'exposition], Gauguin et l'école de Pont-Aven, Bibliothèque nationale, 1989, pp. 10, 62 — extraits sur Gallica.
↑ Notice n^o 01970002596, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

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[2] Archives de Paris Acte de naissance n^o 485 dressé le 11/03/1870, vue 3 / 31

[3] Fiche exposant SAF 1892, base salons du musée d'Orsay.

[GS-4] {a b c et d} « Chaudet, Georges », in: Gérard Schurr (dir.), Les Petits Maîtres de la peinture, Les éditions de l'Amateur, 2014, p. 238.

[MM-5] {a b et c} Maurice Malingue, La Vie prodigieuse de Gauguin, Buchet-Chastel, 1987, pp. 231-238 — extraits sur Gallica.

[6] « Lettre du 12 mai 1900 », in: A. Seguin, Une vie de bohème : Lettres du peintre Armand Seguin à Roderic O'Connor, Quimper, Imprimerie Bargain, 1989.

[7] Le Journal, 25 janvier 1896.

[8] D'après Gustave Geffroy, in: Le Journal, Paris, 23 janvier 1896, p. 1.

[CAC-9] {a et b} Chroniques des arts et de la curiosité, Paris, 11 avril 1896, p. 135.

[10] [Catalogue d'exposition], Gauguin et l'école de Pont-Aven, Bibliothèque nationale, 1989, pp. 10, 62 — extraits sur Gallica.

[11] Notice n^o 01970002596, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

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v · m Paul Gauguin
Peintures	Mandoline et Pivoines de Chine (1885) Nature morte au profil de Laval (1886) Nature morte à l'esquisse d'après Delacroix (1887) Café à Arles (1888) Les Enfants luttant (1888) Ferme à Arles (1888) Portrait de Madame Roulin (1888) Portrait de petit garçon (1888) Van Gogh peignant des tournesols (1888) Vision après le sermon (1888) La Belle Angèle (1889) Bonjour Monsieur Gauguin (1889) Le Christ au Jardin des Oliviers (1889) Le Christ jaune (1889) Le Christ vert (1889) Ève bretonne (1889) La Famille Schuffenecker (1889) Le Jambon (1889) Le Joueur de flageolet sur la falaise (en) (1889) Nature morte à l'estampe japonaise (1889) Autoportrait au Christ jaune (1890-1891) La Perte du pucelage (1890-1891) La Boudeuse (1891) Femmes de Tahiti (1891) L'Homme à la hache (1891) Ia Orana Maria (1891) Jeune Homme à la fleur (1891) Parau Parau (1891) Tahitienne à la fleur (1891) Arearea (1892) Autoportrait au chapeau (1892) Coucher de soleil (1892) Deux Sœurs (1892) Eh quoi, tu es jalouse ? (1892) Fatata te Mouà (1892) Fatata te Miti (1892) Femme à la mer (1892) La Fin royale (1892) Manao Tupapau (1892) Mata Mua (1892) Matamoe (1892) Parau na te varua ino (1892) Quand te maries-tu ? (1892) Son nom est Vairaumati (1892) Ta Matete (1892) Te aa no areois (1892) Terre délicieuse (1892) Vahine no te vi (1892) Ève exotique (1891-1894) Autoportrait à l'idole (vers 1893) Eu haere ia oe (1893) Hina te Fatou (vers 1893) Merahi metua no Tehamana (1893) Pastorales tahitiennes (1893) La Sieste (vers 1892-1894) Arearea no varua ino (1894) Nave nave moe (1894) Paysannes bretonnes (1894) Le Violoncelliste (1894) Autoportrait près du Golgotha (1896) Eiaha Ohipa (1896) La Femme du roi (1896) Nave Nave Mahana (1896) Scène de la vie tahitienne (1896) Te tamari no atua (1896) Nevermore (1897) Vairumati (1897) D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? (1897-1898) Le Cheval blanc (1898) Jeune Fille et Garçon (1899) Les Seins aux fleurs rouges (1899) Trois Tahitiennes sur fond jaune (1899) L'Appel (1902) Nature morte aux oiseaux exotiques (1902) La Sœur de charité (1902) Paysage avec un cochon et un cheval (1903)
Autres travaux	Jeune Femme au capuchon (1886-1887) Soyez amoureuses vous serez heureuses (1889) Autoportrait sous forme de cruche (en) (1889) Soyez mystérieuses (1890) Madame la Mort (1891) Masque de sauvage (1894-1895) Oviri (1895)
Expositions	Exposition de Gauguin au Salon des XX 1889 Exposition Volpini
Collections publiques	Institut Courtauld Musée de l'Ermitage Musée d'Orsay Musée Folkwang Ny Carlsberg Glyptotek Musée des Beaux-Arts Pouchkine
Famille et amis	Flora Tristan Émile Bernard Charles Laval George-Daniel de Monfreid Camille Pissarro Émile Schuffenecker Vincent van Gogh
Marchands d'art	Théodorus van Gogh Georges Alfred Chaudet Ambroise Vollard
Fictions et documentaires	Paul Gauguin (1950) La Vie passionnée de Vincent van Gogh (1956) Gauguin, le loup dans le soleil (1986) Vincent et Théo (1990) Gauguin (2003) Gauguin : Voyage de Tahiti (2017)