Giovanni Camillo Sagrestani

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Giovanni Camillo Sagrestani
Giovanni Camillo Sagrestani, gravure en couleurs, vers 1794-1795[1].
Naissance
Décès
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FlorenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Lieux de travail

Giovanni Camillo Sagrestani, né à Florence en 1660 et mort dans la même ville en 1731, est un peintre italien baroque de l'école florentine qui a été actif principalement en Toscane à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Giovanni Camillo Sagrestani naît à Florence le [2]. Il est l'élève d'Antonio Giusti (en) et de Romolo Panfi (en) à Florence, avant de se rendre à Rome, Venise et Bologne où il collabore avec Carlo Cignani.

Dans les années 1690, il retourne à Florence où, en 1694, il adhére à l'Academia del disegno.

Ses principaux élèves ont été Matteo Bonechi (1672-1726) et Ranieri del Pace ; celui-ci a été son plus talentueux disciple et a collaboré avec lui pour la réalisation de nombreuses œuvres, dont la décoration de la villa de Poggio alla Scaglia (anciennement Tempi) à Florence[3].

Quatre toiles attribuées à Sagrestani se trouvent dans l'église de Santa Maria della Fraternità à Foiano della Chiana. Il a aussi travaillé dans l'église San Frediano in Cestello, dans l'Oltrarno, le quartier de Florence au-delà du fleuve.

Plusieurs peintures de l'église de l'Annunziata à San Giovanni Valdarno lui sont attribués.

S'opposant au style académique de Pier Dandini et Alessandro Gherardini, il a participé activement à l'introduction de l'art décoratif de la fin du baroque à Florence.

il meurt à Florence le  ; il est enterré à l'église Santa Margherita in Santa Maria de' Ricci[2],[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • La Vierge de l'Annonciation et L'Ange de l'Annonciation, deux huiles sur toile en pendant, vers 1720, 146 × 116 cm et 146 × 115,6 cm, Beauvais, MUDO - Musée de l'Oise[5],[6].
  • Mariage de la Vierge, retable, 1713, Florence, basilique Santo Spirito, chapelle Capponi.
Mariage de la Vierge, retable, 1713
  • L’Assomption de la Vierge, huile sur toile, 497 × 335 cm, Nancy, Musée des Beaux-Arts, collection Victor Poirel[7].
  • Scène bacchanale avec des figures de danse et joyeuses dans un paysage boisé,
  • Fresques et retable (1702), chapelle de S. Maria Maddalena de Pazzi, San Frediano in Cestello, Florence.
  • Huit toiles représentant des scènes de la Vie de la Vierge (1707), Santa Margherita, Maria de Ricci,
  • Deux peintures (1708-1714), Santa Maria delle Selve à Lastra, Signa.
  • Autoportrait, début du XVIIIe siècle, peinture à l'huile sur toile, 74,5 × 58,5 cm, Musée des Offices[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) « Giovanni Camillo Sagrestani », sur www.lombardiabeniculturali.it.
  2. a et b Maria Cecilia Fabbri 2017.
  3. (it) G. Barbera, « Giovanni Camillo Sagrestani e Ranieri del Pace a Volterra », Quaderni dell'Istituto di Storia dell'Arte Medievale e moderna, no 3,‎ , p. 27-31.
  4. (it) S. Bellesi, « Ricognizioni sull’attività di Francesco Botti », Bollettino della Accademia degli Euteleti di S. Miniato, vol. LXXVII,‎ , p. 96, note 100.
  5. Pierre Rosenberg, « Acquisitions de tableaux italiens des XVIIe et XVIIIe siècles », La Revue du Louvre et des Musées de France, nos 4/5,‎ , p. 345
  6. (it) Federico Berti, « Giovanni Camillo Sagrestani, l'Annunciazione (cat. 61) », dans Il fasto e la ragione, arte del Settecento a Firenze (catalogue d'exposition), Florence, , 192 p..
  7. Clara Gelly, Nancy, Musée des beaux-arts : peintures italiennes et espagnoles, XIVe – XIXe siècle. Catalogue raisonné, Roche-la-Molière, IAC, , n° 166.
  8. Collection d'autoportraits du Musée des Offices, (it) Wolfram Prinz (et aut.), « La collezione di autoritratti : Catalogo generale », dans Gallerie degli Uffizi, Gli Uffizi, Florence, Centro Di, (1re éd. 1979), 1211 p. (ISBN 88-7038-021-1), p. 985.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Maria Cecilia Fabbri, « Sagrestani, Giovanni Camillo », dans Dizionario Biografico degli Italiani, (lire en ligne), volume 89.
  • (it) Marco Riccomini, « Un bozzetto di Giovanni Camillo Sagrestani a Roma », Paragone. Parte arte, no 125,‎ , p. 35-36.
  • Roberto Tassi, Chiesa di Santa Maria de’ Ricci già Madonna de’ Ricci..., 1998.
  • (en) Rudolf Wittkower, Art and Architecture in Italy, 1600-1750, (réimpr. Pelican History of Art (Penguin Books Ltd)), p. 469–470

Liens externes[modifier | modifier le code]