La Vallée des réputations
| Sortie | |
|---|---|
| Enregistré | Studio DNA et Studio Piccolo |
| Durée | 51 min 48 s |
| Genre | Rock alternatif, pop rock |
| Producteur | Jean Leloup |
| Label | Audiogram |
Albums de Jean Leloup
Singles
- Ballade à Toronto
Sortie : 2002 - La Vallée des réputations
Sortie : 2003
La Vallée des réputations est le cinquième album studio de Jean Leloup paru le sur le label Audiogram.
Historique[modifier | modifier le code]
La pochette et le livret sont la réalisation de Julie Bernèche avec des photos de Christophe Chat-Verre.
La parution de l'album est suivie d'une tournée au Canada en 2003 à l'issue de laquelle l'artiste déclare qu'il va « tuer son personnage de Jean Leloup » le lors du dernier concert donné à Saint-Jean-sur-Richelieu pour redevenir Jean Leclerc, son nom à l'état-civil[1]. Il réalise son annonce en brûlant sur scène les symboles iconiques de sa carrière : sa guitare et son haut-de-forme[2].
L'album est certifié disque de platine en 2005 avec plus de 100 000 exemplaires vendus[3].
Liste des titres de l'album[modifier | modifier le code]
- Balade à Toronto – 3 min 05 s
- Je suis parti – 4 min 35 s
- Paradis perdu – 5 min 24 s
- Voilà – 6 min 32 s
- Les Remords du commandant – 2 min 35 s
- La Vallée des réputations – 3 min 29 s
- Vieille France – 4 min 45 s
- Cruel Song – 2 min 35 s
- La Muse et le Museau – 5 min 18 s
- Promeneur – 2 min 44 s
- Blue Eyes Sky – 3 min 07 s
- Raton laveur – 2 min 30 s
- Je suis parti II – 3 min 00 s
- Petite Fleur de Sidney Bechet – 2 min 03 s
Musiciens[modifier | modifier le code]
- Jean Leloup : guitares
- Adam Chaki : guitares et claviers
- Alex Cochard : guitare
- Namori Vamorau Cissé : batterie et percussions
- Roger Cloutier : percussions
- Kevin De Souza : guitare basse
- Charles Yapo : guitare basse
- Alexander McElcheran : guitare basse
- Justin Douglas : guitare slide
- Vanessa et Anastasia Friedman : chœurs
Accueil de la critique[modifier | modifier le code]
Avant sa parution l'album est considéré comme celui qui est le plus attendu de la rentrée au Québec[4]. Pour le journal Voir s'il « ne parvient pas vraiment à [...] surprendre, l'album séduit » grâce à son authenticité et ses « nombreux moments de grâce » en faisant un opus à « dimension humaine où l’humour, la beauté et la fureur de vivre éclatent au cours d’une poésie voyageant entre l’intime et l’intergalactique »[5]. « Simplicité et liberté » résumera un autre critique musical du même journal qui y voit un « Jean Leloup serein, dépouillé – avec un fort penchant country-folk –, mais toujours aussi animé »[4]. Rétrospectivement, c'est également le caractère « authentique » qui ressort de cet album pour une étude universitaire consacrée à Jean Leloup parue en 2020[6].
Distinctions[modifier | modifier le code]
- Prix Félix 2003 (ADISQ)[7] :
- Prix de l'« album rock de l'année[1] »
- Nomination au prix de l'« album de l'année – meilleur vendeur »
- Nomination au prix l'« auteur ou compositeur de l'année »
- Nomination au prix l'« interprète masculin de l'année »
- Nomination au prix la « chanson populaire de l'année » pour Ballade à Toronto
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Stéphane Baillargeon, « Le dernier coup de gueule de Jean Leloup », Le Devoir, 28 octobre 2003.
- Agnès Gaudet, « Photos souvenirs : Jean Leloup », Le Journal de Montréal, 14 juillet 2019.
- La Vallée des réputations, disqu-o-quebec.com, 4 août 2021.
- Nicolas Tittley, « Jean Leloup, simplicité volontaire », Voir, 28 novembre 2002.
- David Desjardins, Jean Leloup – La Vallée des réputations, Voir, 12 décembre 2002.
- Geneviève Bouchard, « Neuf visages de Jean Leloup », Le Soleil, 14 novembre 2020.
- Gala 2003 de l'ADISQ, consulté le 4 août 2021.
