Liste des archevêques de Bordeaux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Liste des archevêques de Bordeaux :

Antiquité[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]

  • Léonce Ier l’Ancien depuis 520
  • Léonce II le Jeune 542-564 ; participe au concile de Paris de 553[1],[2]
  • Bertrand Ier 566-après 585
  • Gondégisile 589
  • Nicaise VIIe – VIIIe siècles
  • Arnegisile VIIe – VIIIe siècles
  • Antoine Ier VIIe – VIIIe siècles
  • Fronton VIIe – VIIIe siècles
  • Verevulph VIIe – VIIIe siècles
  • Sicaire 816-après 825
  • Adelelme 829-après 848
  • Frotaire 860-876, abbé de Charroux 869-874, aussi archevêque de Bourges, mort à Plaisance vers 889.
  • Adelbert depuis 940
  • Geoffroi Ier depuis 982

Moyen Âge central[modifier | modifier le code]

Bas Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Révolution française[modifier | modifier le code]

Archevêques concordataires[modifier | modifier le code]

XXe et XXIe siècles[modifier | modifier le code]

Évêques auxiliaires[modifier | modifier le code]

L'archevêque est également aidé d'évêques auxiliaires :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Compté par Fortunat de Poitiers comme le 12ème évêque de Bordeaux. Né vers 1510 à Saintes d'un père patricien romain, il sert dans l'armée de Childebert fils de Clovis pendant la guerre contre les Wisigoths en Espagne et en Gaule Narbonnaise. Il épousa Placidine qu'on disait la jeune pour la distinguer de la mère de son père Arcade, lequel était connu pour avoir en 525 excité les troubles dans l'Auvergne. Elle était aussi la petite fille d'Apollinaire qui s'était trouvé en 507 à la Bataille de Vouillé du côté des Goths contre Clovis, et qui depuis avait été fait évêques d'Auvergne; elle avait pour bisaïeul Sidoine Apollinaire, fils et petit fils de préfet du prétoire et gendre de l'empereur Avit. Après la mort de Clotaire Ier en 561, Léonce le Jeune qui était l'évêque métropolitain, avait réunit en 562 à Saintes un concile provincial qui, considérant que Émerius avait été fait évêque contre les canons de l'église par la seule faveur du roi Clotaire sans avoir été élu par le clergé et le peuple de la cité, ni ordonné par le métropolitain, décida de nommer à sa place Héracle, prêtre de Bordeaux. Celui-ci fut envoyé avec ses lettres de provision à la cour du roi Caribert pour obtenir son agrément, en passant par Tours pour recueillir celui de l'évêque saint Euphore qui refusa. Le roi trouva que la déposition d'Émérius avait fait injure à la mémoire de son père, il fit mettre Héracle sur un tombereau plein d'épines et l'envoya en exil dans cet équipage, puis condamna l'évêque de Bordeaux à payer mille écus d'amende, les autres prélats à des amendes proportionnées, puis envoya ses gens rétablir Émère sur le siège épiscopal de Saintes. Léonce le Jeune mourut peu après le 15 novembre 564 à l'âge de cinquante-quatre ans, mais la bienheureuse Placidine sa femme lui survécut quelques années. On célèbre à Bordeaux la fête de Saint Léonce le 15 novembre, mais elle n'est pas marquée dans les anciens martyrologes ni dans le Romain moderne. Adrien Baillet, La Vie des saints composée sur ce qui nous est resté de plus remarquable.., Paris, 1701, V° "Saint Léonce le Jeune", pages 466-469.
  2. Chapelle de Saint-Fort, reliques. Fortunat donne l'épitaphe latine qu'il a donnée pour son tombeau à Bordeaux et dont voici la traduction: " Dans ce tombeau repose le corps vénérable de Léonce, pontife que sa renommée élève jusqu'au Ciel... La Gaule n'en eut pas de plus illustre; maintenant, du faîte des grandeurs il est descendu dans cet humble sépulcre." Il était honoré le 17 des calendes de Décembre, il occupe maintenant le 11 juillet. (Ciror de Laville, Origines chrétiennes de Bordeaux, l'église de Saint-Seurin, 1867, page 379.
  3. En 1087 et 1088, , Simon II, évêque d’Agen assure l’intérim en faisant fonction d’archevêque (plus précisément de la mort de Joscelin de Partheney le 19 juin 1086 au 4 novembre 1089, date de l’élection d’Amat d’Oloron). Source : Collectif Dossiers d'Aquitaine, Histoire des Archevêques de Bordeaux : le palais Rohan et les archevêchés, Bordeaux, Les Dossiers d'Aquitaine, , 528 p. (ISBN 978-2-84622-197-9, présentation en ligne).
  4. Kriston R. Rennie, "Law and Practice in the Age of Reform: The Legatine Work of Hugh of Die (1073–1106)" (Turnhout: Brepols, 2010), 30.
  5. Brutails, Jean-Auguste, Geoffroi du Louroux archevêque de Bordeaux de 1136 à 1158 et ses constructions, Nogent-le-Rotrou, impr.Daupeley-Gouverneur, , 11 p. (lire en ligne)
  6. « Les figures de Montréjeau », Dominique Lacombe (1749-1823), sur www.montrejeau-pyrenees.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Collectif, Histoire des Archevêques de Bordeaux : le palais Rohan et les archevêchés, Bordeaux, Les Dossiers d'Aquitaine, , 528 p. (ISBN 978-2-84622-197-9, présentation en ligne)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • LGE[Quoi ?], tome VII, p. 385-386 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques, article "Bordeaux", p. 1190-1191 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Annuaire historique 1846 (année 1847), p. 127-131 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Trésor de chronologie, p. 1396-1397 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Françoise Lainé, Fasti Ecclesiae Gallicanae : Le Diocèse de Bordeaux, vol. 13, Turnhout, Brepols Publishers, , 523 p. (ISBN 978-2-503-54570-7, BNF 42670584)
  • Albert Vigié, « Possessions des archevêques de Bordeaux en Périgord et principalement dans le Sarladais », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1910, p. 357-401,444-456.