Os Cangaceiros

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Os Cangaceiros est un groupe autonome apparu en France en 1985.

Histoire[modifier | modifier le code]

Il est issu des Fossoyeurs du vieux monde, groupe autonome actif de 1977 jusqu'à leur exil en Angleterre en 1984[1],[2].

Inspiration[modifier | modifier le code]

Les Cangaceiros s'inspirent des situationnistes italiens pour prôner le banditisme révolutionnaire. Son nom vient du banditisme répandu au arrière-pays de Minas Gerais et du Nord-est du Brésil fin du XIXe siècle jusqu’au mi-XXe siècle, le Cangaço.

Reflexion, actions[modifier | modifier le code]

Le groupe disparaît en 1992 après avoir revendiqué plusieurs attentats contre l'Administration pénitentiaire. Ils publient une brochure de réflexion[3], et de multiples articles anti-industriels[4], ou concernant la société[5]. Après un long travail d'enquête en 1990, ils dévoilent les plans des futurs chantiers de construction de nouvelles prisons dans une brochure "13 000 Belles"[6] dont l'introduction est republiée en Juillet 2002 dans le n° 6 du journal L'Envolée[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Joël Charbit, Gwénola Ricordeau, Syndiquer les prisonniers, abolir la prison, Champ pénal/Penal field, vol. XII, 2015, lire en ligne, DOI 10.4000/champpenal.9124.
  2. Reproduction de la couverture en pdf.
  3. « Sommaires de la revue Os Cangaceiros (1984- ?) - [Fragments d'Histoire de la gauche radicale] », sur archivesautonomies.org (consulté le )
  4. Leopold Roc, « La domestication industrielle », sur archivesautonomies.org, Os Cangaceiros n°3, (consulté le ), p. 43-48
  5. « La liberté est le crime qui contient tous les crimes », sur archivesautonomies.org, Os Cangaceiros n°2, (consulté le ), p. 80-82
  6. Os Cangaceiros, Treize milles Belles, Clandestin, , 106 p. (lire en ligne)
  7. Collectif, L'Envolée, n° 6, Montreuil, , 32 p. (lire en ligne), p. 14-18


Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]