Rupilii
La gens Rupilii, parfois écrite Rupillia, est une famille plébéienne mineure de la Rome antique. Les membres de cette gens sont mentionnés pour la première fois à la fin de la République, et Publius Rupilius obtient le consulat en 132 av. J.-C. Peu ont atteint la notoriété, le nom apparaît dans les fastes consulaires sous l'Empire. Le nom est fréquemment confondu avec Rutilius[1],[2].
Praenomen[modifier | modifier le code]
Les principaux praenomina des Rupilii sontt Publius et Lucius, deux des noms les plus courants de l'histoire romaine.
Branches et cognomen[modifier | modifier le code]
Aucun des Rupilii ne portait de cognomen sous la République, mais comme pour les autres familles plébéiennes, la plupart d'entre eux avaient des noms de famille individuels à l'époque impériale[1].
Membres[modifier | modifier le code]
Sous la République[modifier | modifier le code]
- Publius Rupilius;
- Publius Rupilius;
- Publius Rupilius, opposant aux Gracques, devient consul en 132 av. J.-C., l'année suivant l'assassinat de Tiberius Gracchus, dont il persécute les partisans. Il met fin à la première guerre servile, puis reste en Sicile pour réorganiser la province, remportant un triomphe à son retour. Il est poursuivi et condamné lors du tribunat de Caius Gracchus en 123 av. J.-C. et meurt peu de temps après[3],[4],[5],[6],[7],[8]
- Rupilia, épouse de Quintus Fabius.
- Lucius Rupilius, frère de Publius Rupilius, le consul, demanda l'aide de Scipion Émilien pour obtenir le consulat, mais ne fut pas élu[9],[10].
- Publius Rupilius, opposant aux Gracques, devient consul en 132 av. J.-C., l'année suivant l'assassinat de Tiberius Gracchus, dont il persécute les partisans. Il met fin à la première guerre servile, puis reste en Sicile pour réorganiser la province, remportant un triomphe à son retour. Il est poursuivi et condamné lors du tribunat de Caius Gracchus en 123 av. J.-C. et meurt peu de temps après[3],[4],[5],[6],[7],[8]
- Publius Rupilius;
- Lucius Rupilius, acteur connu du jeune Cicéron[11].
- Aulus Rupilius, un médecin employé par Aulus Cluentius Habitus, dont la mère, Sassia, a acheté un esclave, Strato, de Rupilius, et l'a fait torturer dans l'espoir d'obtenir des preuves contre son propre fils. Le plan de Sassia échoua[12].
- Publius Rupilius, homme de rang équestre, magister des publicains de Bithynie[13]
- Publius Rupilius Rex, proscrit en -43, officier de Brutus en -42.
Sous le Principat[modifier | modifier le code]
Rupilii de la nobelitas[modifier | modifier le code]
- (Rupilius), marié à une fille de Marcus Licinius Crassus Frugi.
- Libo Rupilius Frugi (v.45 - ap.101), consul suffect en 88[14];
- Rupilia Faustina, épouse de Marcus Annius Verus, triple consulaire[15];
- ? (Decimus Rupilius?) Libo, consul suffect en 118;
- (Rupi)lius Severus, prétre à Ephèse en 124;
- Decimus Rupilius Severus, légat d'Auguste propréteur de Lycie-Pamphylie en 149/151, consul suffect en 155? (=Severus)[16],[17].
- Libo Rupilius Frugi (v.45 - ap.101), consul suffect en 88[14];
- Lucius Rupilius Au[...], légat de Sextius Lateranus, proconsul d'Afrique en 176 apr. J.-C.[18].
Autres[modifier | modifier le code]
- Gaius Rupilius, un argentarius, ou orfèvre, nommé dans une inscription[15].
- Lucius Rupilius Appianus, l'un des septemviri epulones de Brixia en Vénétie et en Histrie[19].
- Quintus Rupilius Q. f. Honoratus, de Mactar en Afrique, élevé à l'ordre équestre par Sévère Alexandre[20]. [21]
- Rupilius Pisonianus, conservateur à Mactar et Mididi entre 290 et 293 apr. J.-C.[22],[23].
- Rupilius Pisonianus, praefectus vigilum de Rome sous Constant Ier[24],[25].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rupilia gens » (voir la liste des auteurs).
Références[modifier | modifier le code]
- Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, vol. III, p. 679 ("Rupilia Gens").
- PIR, vol. III, p. 146.
- Velleius Paterculus, ii. 7.
- Ciceron, Laelius de Amicitia, 11, In Verrem, ii. 13, 15, 16, iii. 54, iv. 50, Epistulae ad Atticum, xiii. 32.
- Livy, Epitome, 59.
- Orosius, v. 9.
- Valerius Maximus, ii. 7. § 3, v. 9. § 8, ix. 12. § 1.
- Broughton, vol. I, pp. 489, 497, 498.
- Ciceron Laelius de Amicitia, 19, 20, 27, Tusculanae Quaestiones, iv. 17.
- Broughton, vol. I, p. 493.
- Cicero, De Officiis, i. 31.
- Ciceron, Pro Cluentio, 63.
- Ciceron, Epistulae ad Familiares, xiii. 9.
- Julius Capitolinus, "The Life of Marcus Aurelius", 1, 4.
- Rochette, Lettre à M. Schorn (2nd ed.), p. 399.
- CIL 6, 2086.
- Eck, "Die Fasti consulares der Regierungszeit des Antoninus Pius".
- CIL 8, 11799.
- CIL 5, 4352.
- CIL 8, 627
- PLRE, vol. 1, p. 703.
- CIL 8, 11774, AE 1946, 119
- PLRE, vol. 1, p. 703..
- CIL 6, 1157
- PLRE, vol. 1, p. 704..
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Cicéron, De officiis, Epistulae ad Atticum, Epistulae ad Familiares, Verrines, Laelius de amicitia, Pro Cluentio, Tusculanae Quaestiones.
- Tite-Live, Ab Urbe condita libri.
- Marcus Velleius Paterculus, Compendium of Roman History.
- Valère Maxime, Factorum ac Dictorum Memorabilium (Memorable Facts and Sayings).
- Aelius Lampridius, Aelius Spartianus, Flavius Vopiscus, Julius Capitolinus, Trebellius Pollio, and Vulcatius Gallicanus, Historia Augusta (Augustan History).
- Paul Orose, Historiarum Adversum Paganos (History Against the Pagans).
- Desiré-Raoul Rochette, Lettre à M. Schorn, Firmin Didot Frères, Paris (1832).
- Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, William Smith, ed., Little, Brown and Company, Boston (1849).
- Theodor Mommsen et alii, Corpus Inscriptionum Latinarum (The Body of Latin Inscriptions, abbreviated CIL), Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften (1853–présent).
- Paul von Rohden, Elimar Klebs, & Hermann Dessau, Prosopographia Imperii Romani (The Prosopography of the Roman Empire, abbreviated PIR), Berlin (1898).
- T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic, American Philological Association (1952–1986).
- Werner Eck, "Die Fasti consulares der Regierungszeit des Antoninus Pius, eine Bestandsaufnahme seit Géza Alföldys Konsulat und Senatorenstand" (The Consular Fasti for the Reign of Antoninus Pius: an Inventory since Géza Alföldy's Konsulat und Senatorenstand), in Studia Epigraphica in Memoriam Géza Alföldy, Werner Eck, Bence Fehér, Péter Kovács, eds., Bonn, p. 69–90 (2013).
- A.H.M. Jones, J.R. Martindale et J. Morris, Prosopography of the Later Roman Empire, Cambridge University Press, 1971–1992 (ISBN 0-521-07233-6, lire en ligne)