Ligne de covoiturage

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Une ligne de covoiturage est une forme de covoiturage particulière, revisitant l'autostop en s'inspirant du fonctionnement d'une ligne de transport collectif.

Définition[modifier | modifier le code]

La ligne de covoiturage est une forme spécifique de covoiturage qui cherche à mettre en relation un maximum de conducteurs et de passagers sur un axe donné (un axe autoroutier, une route structurante au niveau métropolitain ou local).

Le concept peut-être vu comme une hybridation entre l'auto-stop et les lignes de transport en commun[1]. D'après la plaquette diffusée par le Ministère français de l'Écologie, la ligne de covoiturage est une « ligne de transport collectif comme les autres, sauf que les sièges libres sont proposés par les voitures qui passent chaque jour »[2].

Infrastructures nécessaires[modifier | modifier le code]

Pour fonctionner, une ligne de covoiturage nécessite au minimum :

  • la présence d'arrêts (à la manière des arrêts de bus) où conducteurs et passagers peuvent être mis en relation. Cela est d'autant plus important au début du trajet pour faciliter la rencontre des usagers ;
  • des infrastructures de mise en relation informatique ou physique : cela peut-être une application permettant la mise en relation instantanée ou un panneau à messages variables permettant d'afficher la destination souhaitée du passager aux automobilistes circulant devant l'arrêt (à la manière d'une pancarte d'auto-stoppeur).

Dans les versions les plus abouties, la ligne de covoiturage est associée à des services spécifiques, comme un service de substitution par taxi pour les passagers, en cas de difficulté à trouver un conducteur, ou une incitation financière pour les conducteurs à participer au service, même lorsqu'ils ne trouvent pas de passager.

Exemples[modifier | modifier le code]

En France, les lignes de covoiturage se développent progressivement. De nombreux territoires ont mis en place le concept : par exemple la vallée de Kaysersberg[3] en Alsace, le Grand Périgueux[4] ou encore la Communauté d'Agglomération Porte de l'Isère, en banlieue de Lyon[5].

En Europe, plusieurs entreprises développent un tel service. En France, les sociétés Ecov[6],[3],[7] et illicov[8] en ont fait leur spécialité. En Suisse, le concept est exploité par la société Taxito[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Lignes de covoiturage | Observatoire.covoiturage.gouv.fr » (consulté le )
  2. « Plan national covoiturage du quotidien » [PDF], sur Ministère de l'Écologie, , p. 10
  3. a et b « Transport. Une ligne de covoiturage entre la Vallée de Kaysersberg et Colmar », L'Alsace (consulté le ).
  4. Grand Périgueux, « Le covoiturage pour vos trajets réguliers ? »
  5. [vidéo] Institut européen d'innovation et de technologie, How does the carpooling app Lane revolutionise commuting in Lyon? sur YouTube, .
  6. Christophe David, « Ecov, le covoiturage adapté aux très courtes distances », Capital, .
  7. « La voiture, un véhicule de transport en commun ? », Ademe magazine, no 158,‎ , p. 11 (lire en ligne [PDF]).
  8. Ouest-France, « Expérimentation de neuf lignes de covoiturage en Pays des abers », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  9. « Taxito: le système de covoiturage suisse fait ses preuves et s’étend », sur Mobilservice (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]