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Oh Mu

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Oh Mu
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Biographie
Naissance
Nom de naissance
Estelle MarchiVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Oh MuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités

Oh Mu est une personnalité artistique italo-suisse, née en 1993 à Martigny, active dans les domaines de la chanson et de l'illustration.

Biographie[modifier | modifier le code]

Estelle Marchi, qui a la double nationalité italienne et suisse[1], naît en 1993[2] à Martigny, dans le canton du Valais, et y grandit[3],[4].

Après le conservatoire à Martigny[5] et des études en bande dessinée à Bruxelles[6], elle décide de se lancer dans la musique. Selon ses propres déclarations, elle s'y met sérieusement à partir de 2016[5] et apprend en autodidacte la composition et la production[5]. Elle s'installe à Paris à la même période[4] et vit à Rennes en 2020[7].

Parcours artistique[modifier | modifier le code]

Son nom d'artiste, Oh Mu, est tiré du film Nausicaä d'Hayao Miyazaki en référence aux « ömus », créatures chargées de protéger la forêt et capables d'entrer dans une « colère positive » indomptable[5]. Oh Mu explique ce choix comme suit : « C’était évident que j’allais m’appeler comme ça car, dans mon travail, l’idée de l’aliénation revient. Ces créatures [...] sont en dehors de l’humanité, peuvent être très violentes, mais elles veulent juste la paix. Il y avait cette idée de créatures aliénées, et de communication compliquée. »[8].

Oh Mu se fait repérer sur Internet et co-produit ensuite ses albums avec le studio Soyuz[6]. Son premier disque, Le Feu, sorti en 2017, décrit ses combats intérieurs. Sa notoriété débute avec le single C'est la vie, dont la mention dans les magazines Les Inrockuptibles et Le Nouvel Obs[1] propulse la reconnaissance de sa musique dans son Valais natal[4].

Sa musique est qualifiée d'electro-pop et alternative[réf. souhaitée] et comparée dans un article de 2018 du Nouvel Obs à celle de Grimes et Princess Nokia[9]. Ses textes ont un « propos littéral »[9].

« Les morceaux d'Oh Mu donnent une sensation de puzzle audio, de télescopages d'éclats de sons, collés en autodidacte inspirée, qui, pour peu qu'on prenne le recul nécessaire, offre au regard l'image globale du travail de cette artiste qui raconte avec une honnêteté presque désarmante son trouble intérieur et sa quête d'absolu. »[4]

Oh Mu se produit à Paris notamment à La Cigale en , en première partie de Bagarre[9],[10], et à la Gaîté-Lyrique aux Inrocks Festival en novembre de la même année[11],[12] ; en Suisse, notamment à Lausanne au Romandie avec Sandor en 2019[4], à l'Arsenic la même année lors de la Fête du slip[13] et au Label Suisse Festival en 2020[14].

Oh Mu est également une illustratrice indépendante. Ses œuvres exécutées au crayon ou au feutre « offrent une approche brute » « d'un monde imaginaire et d'une autobiographie douloureuse »[9].

Discographie[modifier | modifier le code]

  • 2016 : Needle, EP
  • 2017 : Le Feu, EP
  • 2018 : Oh Mu, EP
  • 2020 : Daddy, single
  • 2020 : Dingue, single
  • 2020 : Contre-culture, EP

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Marie-Claude Martin, « Estelle Marchi : « Je dis tout à travers mon personnage de Oh Mu » », sur Radio télévision suisse, (consulté le )
  2. (en) « Estelle Marchi », sur discogs.com (consulté le ).
  3. Carole Boinet, « Oh Mu, "garçon sirène" electropop » Accès payant, Les Inrocks, (consulté le )
  4. a b c d et e Jean-François Albelda, « Oh Mu, une chanteuse valaisanne fait sensation en France » Accès payant, sur Le Nouvelliste, (consulté le )
  5. a b c et d Sylvie Castella, « La colère positive », Coopération, no 47,‎ , p. 32, 33 et 35 (lire en ligne)
  6. a et b Pascale Bourgaux, « Oh Mu, rencontre avec la jeune artiste-illustratrice-chanteuse suisse », sur TV5 Monde, (consulté le )
  7. Oh Mu, 27 ans, de Martigny à Rennes [Diffusion radio], dans Humans of Suisse sur La Première (radio suisse) (, 18 minutes) Consulté le .
  8. Alice Randegger, « Oh Mu, tsunami d'empathie », sur EPIC-Magazine, (consulté le )
  9. a b c et d Morgane Giuliani, « Oh Mu : autiste, androgyne, et nouvelle icône d'une pop émancipée », Le Nouvel Obs, (consulté le )
  10. Charles Gallet, « Oh Mu, guerrier.e musical.e », sur La Vague parallèle (webzine musical), (consulté le )
  11. Carole Boinet, « OH MU ressort ses photos d'ado pour le clip de « Jeunes Oubliés » », Les Inrockuptibles, (consulté le )
  12. Faustine Kopiejwski, « 3 temps forts à ne pas manquer au festival Inrocks 2018 », Les Inrockuptibles, (consulté le )
  13. Boris Senff, « La Fête du slip consomme aussi du porno local : Oh Mu, l'émotion à fleur d'electro-pop » Accès payant, 24 heures, (consulté le )
  14. Sarah Wicky, « La Fanfaribole à Label Suisse pour ses 10 ans », Le Nouvelliste,‎ , p. 11 (lire en ligne Accès payant)

Liens externes[modifier | modifier le code]