Pic de l'Aigle
Ne pas confondre avec le pic de l'Aigle, l'un des sommets des rochers de la Grande Paré dans les Alpes.
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| Pic de l'Aigle | ||||
 Vue de La Chaux-du-Dombief depuis le pic de l'Aigle | ||||
| Géographie | ||||
|---|---|---|---|---|
| Altitude | 998 m[1] | |||
| Massif | Jura | |||
| Coordonnées | 46° 36′ 55″ nord, 5° 54′ 11″ est[1] | |||
| Administration | ||||
| Pays |  France |
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| Région | Bourgogne-Franche-Comté | |||
| Département | Jura | |||
| Ascension | ||||
| Voie la plus facile | GR 559A et Échappée jurassienne depuis La Chaux-du-Dombief | |||
| Géologie | ||||
| Roches | Roches sédimentaires | |||
| Type | Crêt | |||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : massif du Jura
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Le pic de l'Aigle (aussi appelé bec de l'Aigle) est un sommet du massif du Jura culminant à 998 mètres. Il est situé dans le département du Jura, sur la commune de la Chaux-du-Dombief. Il domine la vallée des 4 lacs et offre un panorama sur la chaîne du Jura, et sur le mont Blanc par temps clair.
Géographie[modifier | modifier le code]
Le pic de l'Aigle marque la bordure occidentale de la Haute-Chaîne du massif du Jura, il est situé sur un pli synclinal qui chevauche le synclinal des lacs situés à l'ouest. La structure du pic est découpée par trois failles : le chevauchement d'Ilay, le chevauchement du pic de l'Aigle et le chevauchement de La Chaux-du-Dombief. La géométrie de ces chevauchements indique une compression qui s'exerce dans un sens est-ouest[2].
L'accès au pic se fait par un sentier qui part du village de La Chaux-du-Dombief, sur une distance de 2 km et une dénivelée de 90 mètres.
Légendes[modifier | modifier le code]
Le sylphe cavalier de Bonlieu[modifier | modifier le code]
Le pic de l'Aigle est associé à une légende où un cheval blanc, ailé et superbement harnaché, parcourt les cieux monté par un roi qui tient un sabre levé. Il caracole dans « les monts hérissés de noirs sapins », près des lacs du haut-Jura comme ceux de Bonlieu et de Narlay. Il s'agit d'un esprit aérien, dont les montagnard des parages disent que c'est l'âme en peine d'un ancien seigneur de l'Aigle[3]. La légende est consignée dans la première moitié du XIXe siècle[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Vincent Bichet et Michel Campy, Montagnes du Jura. Géologie et paysages, NEO éditions, , 300 p.
- Monnier 1854, p. 68
- Monnier 1854, p. 70
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Désiré Monnier, Traditions populaires comparées, J. B. Dumoulin, , 812 p. (lire en ligne)
- Vincent Bichet et Michel Campy, Montagnes du Jura. Géologie et paysages, NEO éditions, , 300 p.
