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La famille Brontë est une famille littéraire anglaise du XIXe siècle, dont la notoriété, qui s'étend à tous ses membres, est essentiellement due à la fratrie formée par trois sœurs, poétesses et romancières, Charlotte (née le ), Emily (née le ) et Anne (née le ). Elles publient des poèmes, puis des romans, d'abord sous des pseudonymes masculins. Leurs romans attirent immédiatement l'attention, pas toujours bienveillante, pour leur originalité et la passion qu'ils manifestent. Seul Jane Eyre, de Charlotte, connaît aussitôt le succès. Mais Wuthering Heights (Les Hauts de Hurlevent) d'Emily, Agnes Grey puis The Tenant of Wildfell Hall (La Recluse de Wildfell Hall) d'Anne sont admis plus tard parmi les grandes œuvres de la littérature.
Personne, parmi les ascendants, ne laisse présager les dons que les enfants manifestent dès leur plus jeune âge. Très proches, les trois sœurs et leur frère Branwell développent leur imagination en écrivant ensemble des histoires de plus en plus complexes, au contact d'un père très cultivé. La confrontation à la mort, de leur mère d'abord, puis surtout de leurs deux sœurs aînées, les marque profondément et influence leurs œuvres.
Leur propre destinée tragique, tout autant que leur précocité, ont beaucoup contribué à leur renommée et, par ricochet, à celle de leurs proches. Depuis leur disparition et même du vivant de leur père qui leur a survécu, la famille fait l'objet d'un culte s'étendant bien au-delà de l'Angleterre. Sa demeure, le presbytère de Haworth, aujourd'hui transformé en musée, est devenu un lieu de pèlerinage où se pressent, chaque année, des centaines de milliers de visiteurs venus du monde entier.
« Telle qu’était Diane, alors qu’imprudemment
L’infortuné chasseur la voyait toute nue,
Telle dedans un bain Clorinde s’est tenue,
N’ayant le corps vêtu que d’un moite élément.
Quelque dieu dans ces eaux caché secrètement
A vu tous les appas dont la belle est pourvue,
Mais s’il n’en avait eu seulement que la vue,
Je serais moins jaloux de son contentement.
Le traître, l’insolent, n’étant qu’une eau versée,
L’a baisée en tous lieux, l’a toujours embrassée ;
J’enrage de colère à m’en ressouvenir.
Cependant cet objet dont je suis idolâtre
Après tous ces excès n’a fait pour le punir
Que donner à son onde une couleur d’albâtre. »
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