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Wikipédia:Sélection/Physiologie

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Cerveau

Le cerveau est le principal organe du système nerveux des animaux. Au sens strict, le cerveau est l'ensemble des structures nerveuses dérivant du prosencéphale (diencéphale et télencéphale). Dans le langage courant, ce terme peut désigner l'encéphale dans son ensemble ou, à l'inverse, uniquement le télencéphale ou le cortex cérébral.

Chez les Vertébrés, le cerveau est situé dans la tête, protégé par le crâne et son volume varie grandement d'une espèce à l'autre. Par analogie, chez les invertébrés, le cerveau désigne certains centres nerveux.

Le cerveau régule les autres systèmes d'organes du corps, en agissant sur les muscles ou les glandes, et constitue le siège des fonctions cognitives. Ce contrôle centralisé de l'organisme permet des réponses rapides et coordonnées aux variations environnementales. Les réflexes, schémas de réponses simples, ne nécessitent pas l'intervention du cerveau. Toutefois, les comportements plus sophistiqués nécessitent que le cerveau intègre les informations transmises par les systèmes sensoriels et fournissent une réponse adaptée.

Le cerveau est une structure extrêmement complexe et peut renfermer jusqu'à plusieurs milliards de neurones connectés les uns aux autres, comme c'est le cas chez l'Homme. Les neurones, principales cellules cérébrales, communiquent entre eux par le biais de longues fibres protoplasmiques appelés axones. L'axone d'un neurone transmet des influx nerveux, les potentiels d'action, à des cellules cibles spécifiques situées dans des régions plus ou moins distantes du cerveau ou de l'organisme.

Malgré de grandes avancées en neurosciences, le fonctionnement du cerveau est encore mal connu. Les relations qu'il entretient avec l'esprit sont le sujet de nombreuses discussions aussi bien philosophiques que scientifiques.

Reproduction (biologie)

La reproduction est l'ensemble des processus par lesquels une espèce se perpétue, en suscitant de nouveaux individus. C'est une des activités fondamentales, partagées par tous les êtres vivants (avec la nutrition et la croissance). En effet, toute espèce doit posséder un système de reproduction efficace, sans quoi elle est menacée d'extinction.

Si la reproduction permet une perpétuation de l'espèce dans le temps, elle est souvent couplée à un système de dispersion dans l'espace. Il s'agit de systèmes permettant de coloniser de nouveaux milieux, et d'augmenter les chances de survie de l'espèce.

Sang

Le sang est un tissu conjonctif liquide formé de populations cellulaires libres, dont le plasma est la substance fondamentale et est présent chez la plupart des animaux. Un humain adulte est doté d’environ 5 litres de sang.

Ce liquide sert à diffuser le dioxygène (O2) et les éléments nutritifs nécessaires aux processus vitaux de tous les tissus du corps, et à transporter les déchets tels que le dioxyde de carbone (CO2) ou les déchets azotés vers les sites d'évacuation (intestins, reins, poumons). Il sert également à amener aux tissus les cellules et les molécules du système immunitaire, et à diffuser les hormones dans tout l’organisme.

C’est la moelle osseuse qui produit les cellules sanguines au cours d’un processus appelé hématopoïèse.

Phloème

Le phloème est le tissu conducteur de la sève élaborée qui est une solution riche en glucides tels que le saccharose, le sorbitol et le mannitol chez les plantes vasculaires. Le phloème est constitué de tubes criblés et a aussi un rôle de réserve avec les parenchymes et un rôle de soutien avec les fibres libériennes. Dans les troncs des arbres, le phloème peut faire partie de l'écorce, pour cette raison son nom provient d'un dérivé du mot grec phloios qui signifie écorce.

Organe

Un organe est un ensemble de tissus concourant à la réalisation d'une fonction physiologique. Certains organes assurent simultanément plusieurs fonctions, mais dans ce cas, une fonction est généralement associée à un sous-ensemble de cellules.

Le niveau d'organisation supérieur à l'organe est le système, qui remplit un ensemble de fonctions complémentaires et le niveau d'organisation inférieur à l'organe est le tissu.

L'étude des organes relève de l'anatomie, qui fait partie du domaine de la biologie.

Les organes étaient autrefois décrits par des planches anatomiques, des préparations anatomiques et des représentations en cire, mais de nouvelles représentation plus sophistiquées en existent aujourd'hui (modèles 3D, imagerie numérique médicale).

Goût

Le goût est le sens qui permet d'identifier les substances chimiques sous forme de solutions par l'intermédiaire de chémorécepteurs situés sur la langue. Il joue un rôle important dans l'alimentation en permettant d'analyser la saveur des aliments.

L'odorat, qui permet de détecter les substances chimiques volatiles, est un sens proche de celui du goût. Il n'existe d'ailleurs pas de distinction entre goût et odorat en milieu aquatique, et le terme «goût» englobe ces deux sens dans le langage courant.

Les cellules sensorielles spécialisées dans la gustation sont des cellules modifiées de l'épithélium qui portent une vingtaine de microvillosités sur le côté apical. Elles sont regroupées dans des structures sphériques, appelées calicules ou bourgeons gustatifs, dont la composition varie en fonction de la localisation.

Chez l'Homme, ils sont principalement localisés sur la face dorsale de la langue (75 %) ; le reste étant distribué sur le palais mou, le pharynx et même la partie supérieure de l'œsophage. Sur la langue, les bourgeons sont situés dans l'épithélium au niveau des papilles linguales (caliciformes, fungiformes et foliées).

Paralysie périodique thyrotoxique

La paralysie périodique thyrotoxique (PPT) est une maladie génétique qui se traduit par des accès temporaires de paralysie. Elle est due à une hyperactivité de la glande thyroïde, et fut identifiée la première fois par Carl Westphal en 1885. Elle touche généralement les individus de sexe masculin d'origine asiatique entre 20 et 50 ans. Elle se manifeste par la survenue brutale d'une faiblesse musculaire et/ou d'une paralysie sans atteinte sensitive chez des personnes hyperthyroïdiennes (ayant une hyperactivité de la glande thyroïde). Une hypokaliémie (baisse du taux de potassium dans le sang) est habituellement constatée au moment des crises. La crise peut conduire exceptionnellement à la mort si la faiblesse des muscles respiratoires entraîne une insuffisance respiratoire ou si l'hypokaliémie entraîne un trouble sévère du rythme cardiaque. Non traitées, ces crises ont généralement un caractère récurrent.

La maladie est liée à des mutations génétiques des gènes codant pour certains des canaux ioniques permettant le transport des électrolytes (sodium et potassium) à travers les membranes cellulaires. Les principales mutations portent sur le gène CACNA1S, qui code pour la protéine formant la sous-unité Cav1.1 d'un canal calcique des muscles squelettiques, et le gène KCNJ18, qui code pour la protéine d'un canal potassique rectifiant entrant (Kir2.6) ; la maladie est donc classée comme une canalopathie. L'anomalie est considérée être liée à une entrée rapide du potassium à l'intérieur des cellules lors d'une hyperthyroxinémie (concentration anormalement haute d'hormone thyroïdienne dans le sang), généralement avec un facteur déclenchant supplémentaire. Le traitement de l'hypokaliémie, suivi de la correction de l'hyperthyroïdie, conduit à la disparition complète des crises.

La PPT est une des causes de paralysie périodique.