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Wikipédia:Sélection/Sel comtois

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Houillères et saline de Gouhenans

L'entrée de la saline de Gouhenans.
L'entrée de la saline de Gouhenans.

Les houillères et saline de Gouhenans sont un ensemble de mines et d'usines situées dans l'est de la France, exploitant et transformant du sel gemme et de la pyrite de 1831 à 1945, ainsi que de la houille de 1828 à 1921, des ressources présentes au même étage géologique du bassin keupérien. Le gîte de houille est identifié dans les années 1770, il s'étend sous les communes de Gouhenans, Athesans et Villafans, dans le département de la Haute-Saône, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est avec l'exploitation des charbonnages que le sel est découvert. L'exploitation du charbon sur place pour l'évaporation de la saumure permet à la compagnie de baisser le coût de revient su sel. Une usine chimique et une verrerie sont ajoutées à ce complexe industriel qui marque une période de prospérité pour Gouhenans. L'activité chimique devient la propriété du groupe Kuhlmann en 1927 et le reste jusqu'à la fermeture en 1955.

En 1847, l'exploitation du sel provoque un scandale impliquant des personnalités politiques de la monarchie de Juillet, le général Despans-Cubières et Jean-Baptiste Teste, pair de France et ministre d'État.

Des vestiges de ces industries (entrées de mines, terrils, voies ferrées, ruines, cité ouvrière, bâtiments reconvertis, cheminée d'usine, dépôt de lindane) subsistent au début du XXIe siècle. Le territoire reste marqué économiquement, socialement, paysagèrement, écologiquement et culturellement. Le sentier de randonnée intitulé « La Voie du Sel et du Charbon » est inauguré en 2009, pour mettre en valeur ce patrimoine industriel.

Houillères et saline de Mélecey

Saline de Mélecey.
Saline de Mélecey.

Les houillères et saline de Mélecey sont des mines de charbon et de sel gemme du bassin keupérien situé dans le département de la Haute-Saône, en Bourgogne-Franche-Comté, dans l'est de la France. Elles sont exploitées sur le territoire des communes de Mélecey et de Fallon de 1778 à 1865 pour le charbon et de 1850 à 1873 pour le sel. L'exploitation du charbon sur place pour l'évaporation de la saumure permet à la compagnie de diminuer le coût de revient du sel. En 1865, un coup de grisou éclate dans la mine du Buissons-Brûlé et fait dix morts, provoquant l'arrêt de l'extraction charbonnière dans la concession.

Bien qu'exploités assez brièvement par rapport à l'histoire salifère saônoise, les bâtiments sont toujours en état au début du XXIe siècle et sont uniques dans le département, la saline de Gouhenans étant en ruine et celle de Saulnot n’ayant laissé aucune trace. L'exploitation du charbon a laissé, quant à elle, quelques mini-terrils.

Houillères et saline de Saulnot

Un four à charbon de la saline.
Un four à charbon de la saline.

Les houillères et saline de Saulnot sont des mines de charbon et de sel gemme appartenant au bassin keupérien situé dans le département de la Haute-Saône, en Bourgogne-Franche-Comté dans l'est de la France. Elles sont exploitées sur le territoire des communes de Saulnot et Corcelles de 1589 à 1921 pour le charbon et du XIIe siècle à 1826 pour le sel (soit sept siècles). L'exploitation du charbon sur place pour l'évaporation de la saumure dans des fours conçus par Heinrich Schickhardt permet à la compagnie de faire diminuer le coût de revient du sel.

Au début du XXIe siècle, il ne reste aucune trace de la saline, mais un square en hommage à Heinrich Schickhardt et à l'exploitation du sel est aménagé au centre du village de Saulnot. Des terrils et puits de mine subsistent à Corcelles.

Houillères et saline de Grozon

Saline de Grozon.
Saline de Grozon.

Les houillères et saline de Grozon sont des mines de charbon et de sel gemme du bassin keupérien situées dans le département du Jura, en Bourgogne-Franche-Comté, dans l'est de la France. Elles sont exploitées sur le territoire des communes de Grozon et de Tourmont de 1845 à 1944 pour le charbon et du VIIe au XXe siècle pour le sel après une première période d'exploitation au Néolithique et pendant l'Antiquité. L'exploitation du charbon sur place pour l'évaporation de la saumure permet à la Compagnie des Mines du Jura (qui possède uniquement cette saline) de diminuer le coût de revient du sel.

Les bâtiments de la saline du XIXe siècle sont reconvertis en école maternelle, salle des fêtes et logement à la fin du XXe siècle. Les vestiges laissés par l'ancienne saline du haut Moyen Âge sont mis au jour lors d'un diagnostic archéologique mené fin 2014, ils sont alors considérés comme étant uniques en France.

Saline royale d'Arc-et-Senans

La saline royale d'Arc-et-Senans est une ancienne saline / saunerie (production industrielle de sel, « Or blanc (homonymie)|or blanc » ou sel gemme / halite) du XVIIIe siècle en activité jusqu'en 1895, construite à Arc-et-Senans dans le Doubs en Bourgogne-Franche-Comté. Elle compte parmi les plus importantes salines d'Europe de son époque, et est construite par l'architecte Claude Nicolas Ledoux sous le règne du roi Louis XV de France pour transformer la saumure, extraite aux salines de Salins-les-Bains (voir histoire du sel du Jura), transférée jusqu'à Arc-et-Senans par un saumoduc de 21 km.

Au XVIIIe siècle, le sel était utilisé pour la conservation de certains aliments comme la viande ou le poisson. C'était donc à ce titre une denrée relativement essentielle. Un impôt était basé sur sa consommation, la gabelle, et était perçu par la ferme générale. La Franche-Comté était une région relativement riche en gisements de sel gemme dans son sous-sol. En conséquence, on trouvait de nombreux puits salés dont on extrayait le sel...

Salines de Salins-les-Bains

Les salines de Salins-les-Bains sont un ensemble de deux anciennes salines (ou sauneries) situées à Salins-les-Bains, dans le département du Jura, en France. Site de production industrielle de sel ignigène, elles sont avec les salines de Lons-le-Saunier parmi les plus anciennes connues, en activité depuis environ 7 000 ans.

Fermées en 1962, elles sont à présent un site touristique inscrit depuis 2009 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en complément de la saline royale d'Arc-et-Senans. Le site était inscrit sur la liste indicative depuis 2002.

Propriété de la commune de Salins-les-Bains depuis 1966, les salines de Salins-les-Bains font partie du réseau Engrenages (anciennement musées des techniques et cultures comtoises) depuis 1978.

Site d'exploitation du sel ignigène (évaporation de la saumure par le feu) parmi les plus anciens connus, les salines de Salins-les-Bains illustrent l'histoire des techniques de fabrication du sel, l'« or blanc », à partir du captage de sources d'eau salée sur près de 7 000 ans. Aujourd'hui, les salines de Salins-les-Bains accueillent environ 70 000 visiteurs chaque année.

Besançon-les-Bains

Carte postale de Besançon-les-Bains, non datée. Ici vue sur le Doubs et les quartiers de La Boucle et de Battant.
Carte postale de Besançon-les-Bains, non datée. Ici vue sur le Doubs et les quartiers de La Boucle et de Battant.

Besançon-les-Bains était un établissement thermal de Besançon au XIXe siècle.

L'expression « Besançon-les-Bains » est également utilisée par extension pour désigner une période durant laquelle Besançon était économiquement tournée vers les activités touristiques et les cures thermales, alors en vogue au XIXe siècle. En 1891, la Compagnie des Bains salins de la Mouillère est créée, et le tourisme se développe alors autour du produit d'appel de Besançon-les-Bains qui engendre la construction d'un établissement thermal, de l'Hôtel des Bains, d'un casino, de la salle de spectacles du Kursaal et l'ouverture d'un syndicat d'initiative (office de tourisme) en mai 1896.