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Wikipédia:Sélection/Protestantisme

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Robert Murray McCheyne

Robert Murray McCheyne, né le , a été pasteur de l'Église d'Écosse de 1835 à sa mort, le . Auteur de poèmes et de nombreuses lettres, il eut une grande influence, en tant que prédicateur, sur le nouvel engouement pour la religion en Écosse, et fut membre d'une délégation de quatre pasteurs envoyés à Jérusalem pour enquêter sur les Juifs. Son décès avant le schisme de 1843 lui permit de jouir d'une excellente réputation tout aussi bien dans l'Église d'Écosse que dans la Free Church of Scotland, et sa biographie fut une lecture conseillée à de multiples reprises par ses condisciples qui lui survécurent.

Andreas Cellarius (théologien)

Cellarius exerce son ministère à Wildberg, dans la Forêt-Noire
Cellarius exerce son ministère à Wildberg, dans la Forêt-Noire

Andreas Keller, plus connu sous le nom de Andreas Cellarius est un pasteur, surintendant et théologien luthérien né en 1503 à Rottenburg am Neckar, dans le Wurtemberg. Fils de Hans Keller, Bürgermeister (maire) de Rottenburg am Neckar, né en 1478. Andreas Cellarius est mort à Wildberg, dans la Forêt-Noire le . Avant qu'il ne devienne un partisan des idées de Martin Luther, et pasteur à Rottenburg, l'on sait peu de choses de sa vie passée.

Andreas est formé probablement au couvent, mais il fait également des études à Vienne. Il prêche au printemps 1524 dans sa ville natale contre le pape. Cinq prédications ou traités destinés aux habitants de Rottenburg am Neckar sont conservés. Il va devenir rapidement l'un des premiers théologiens protestants célèbres dans tout le Wurtemberg de la Renaissance et en dehors de ce royaume.

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Barbara Juliane von Krüdener

Juliane de Krüdener
Juliane de Krüdener

La baronne Beate Barbara Juliane von Krüdener, dite Juliane de Krüdener, née Vietinghoff von Vietinghoff, le , à Riga et morte le , à Karassoubazar en (Crimée), est une femme de lettres Germano-Balte, de nationalité russe et d’expression française, connue en France sous le nom de Madame de Krüdener. Juliane von Vietinghoff est née dans une famille d'aristocrates Germano-Baltes, installés dans les pays baltes et occupant des fonctions importantes en Livonie et dans l'ensemble de la Russie impériale.

Juliane von Vietinghoff, épouse von Krüdener, n'est pas le seul personnage célèbre de la famille von Vietinghoff, qui compte de nombreux intellectuels et officiers supérieurs, dans différents pays et depuis plusieurs siècles. Le premier Vietinghoff connu Arnold de Vitinghove, vivait au XIVe siècle, et était maître de l'Ordre Teutonique de 1360 à 1364.


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Cathédrale de Cantorbéry

JCathédrale de Cantorbéry
JCathédrale de Cantorbéry

La cathédrale de Cantorbéry (Canterbury en anglais) est l'une des plus anciennes et des plus célèbres églises chrétiennes d'Angleterre. Elle a été construite en pierre de Caen. C'est la cathédrale de l’archevêché de Cantorbéry dont l'archevêque est le primat de toute l'Angleterre et chef religieux de l’Église anglicane. Siège de diocèse de Cantorbéry (Kent est), elle est le centre de la Communion anglicane. Son titre formel est cathédrale et église métropolitaine du Christ de Cantorbéry.

Les autorités de la cathédrale ont mis en place un projet de levée de fonds et espèrent récolter un minimum de 50 millions de livres sterling pour financer un immense projet de restauration.


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Gaspard II de Coligny

Gaspard de Coligny.
Gaspard de Coligny.

Gaspard de Coligny ( à Châtillon-sur-Loing à Paris) comte de Coligny, baron de Beaupont et Beauvoir, Montjuif, Roissiat, Chevignat et autres lieux, seigneur de Châtillon, amiral de France. Il est l'un des membres les plus connus de l'illustre maison de Coligny. C'est le fils de Gaspard Ier de Coligny, maréchal de France sous François Ier, et de sa femme Louise de Montmorency. Il est le frère d'Odet, cardinal de Châtillon et de François d'Andelot.

Gaspard de Coligny naquit à Châtillon. Son père était d’une famille ancienne et avait épousé en 1514 Louise de Montmorency, veuve de Fercy de Mailly dont elle avait trois enfants. Un des frères de Louise était Anne de Montmorency, qui fut connétable de France entre 1538 et 1541


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Jan Hus

Jan Hus
Jan Hus

Jan Hus ou Jean Huss est un théologien, un universitaire et un réformateur religieux tchèque. Son excommunication en 1411, sa condamnation par l'Église pour hérésie, puis sa mort sur le bûcher en 1415, lors du Concile de Constance, enclenchent un processus qui mène à la création de l'Église hussite puis aux Croisades contre les Hussites. Le protestantisme voit en lui un précurseur. La langue tchèque lui doit sa diacritique (le Hatchek). Les Tchèques ont fait de lui l’allégorie de leur nation face à l'oppression catholique, impériale et allemande : c'est un héros national commémoré chaque 6 juillet, jour de sa mort sur le bûcher, par un jour férié.

Le , Charles IV obtient pour son fils la marche de Brandebourg, et avec lui, le titre de Prince-électeur attaché à cette possession. En 1376, il obtient des Princes-Électeurs l'élection de son fils en tant que roi de Germanie, futur empereur du Saint-Empire. L'autorité de Charles est suffisante pour établir une succession dynastique, fait rarissime jusqu'alors dans les élections au titre impérial.

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Johannes Schwebel

Johannes Schwebel
Johannes Schwebel

Johannes ou Johann Schwebel, né vers 1490 à Pforzheim et mort le à Deux-Ponts est un théologien et réformateur allemand, surnommé le réformateur de Deux-Ponts. Il est le fils d’un pelletier arrivé de Bavière à Pforzheim. Il fréquente l’école latine de sa ville natale et commence à 18 ans des études à Tübingen, les interrompt cependant après un an et part pour l’Université de Leipzig. En 1511, il vient à Heidelberg, où il s’intéresse au judaïsme et à la langue hébraïque. A Heidelberg, il passe en 1513 un examen de droit. C’est là qu’il fait la connaissance de Philippe Melanchthon et devient l’un de ses meilleurs amis. Johannes Schwebel, à 24 ans, est ordonné prêtre à Strasbourg à l'église du couvent des moines Guillemites.

Sous l’influence entre autres de Philippe Melanchthon, il fait la connaissance des écrits de Martin Luther, en devient rapidement un disciple et critique l’usage des images sacrées ainsi que les excès de l’église. Il paraît, de ce fait, suspect au Margrave qui lui reproche d’être hostile à l’Église.


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John Henry Newman

John Henry Newman par Sir John Everett Millais (1881).
John Henry Newman par Sir John Everett Millais (1881).

Le cardinal John Henry Newman, né à Londres le et mort à Edgbaston le , est un ecclésiastique britannique converti au catholicisme en 1845.

Étudiant à l'Université d'Oxford, il est ordonné prêtre anglican. Ses travaux sur les Pères de l'Église le conduisent à analyser les racines chrétiennes de l'anglicanisme et à défendre l'indépendance de sa religion face à l'État britannique, sous la forme de « tracts ». Ainsi naît le Mouvement d'Oxford, dont Newman est l'un des principaux acteurs. Ses recherches sur les Pères de l'Église et sa conception de l'Église l'amènent à se convertir au catholicisme, qu'il voit désormais comme la confession la plus fidèle aux racines du christianisme. C'est au cours de cette période qu'il écrit le célèbre poème Lead, kindly Light.

Théologien et christologue reconnu, il est l'une des figures majeures du catholicisme britannique, avec Thomas More, Henry Edward Manning et Ronald Knox. Il a exercé une influence considérable sur les intellectuels catholiques, notamment les auteurs venus de l'anglicanisme. Pour Xavier Tilliette, il apparaît comme « une grande personnalité singulière, une sorte de cierge pascal dans l'Église catholique du XIXe siècle ». Ses œuvres, dont la Grammaire de l'assentiment et l'Apologia Pro Vita Sua, sont une référence constante chez des écrivains tels que G. K. Chesterton, Evelyn Waugh ou Julien Green, mais aussi pour des théologiens et des philosophes comme Avery Dulles, Erich Przywara et Edith Stein, qui a traduit en allemand son ouvrage L'Idée d'université.

John Henry Newman a été proclamé vénérable par la Congrégation pour les causes des saints en 1991. Il a été béatifié à Birmingham, le , par le pape Benoît XVI.

Julius Wellhausen

Julius Wellhausen
Julius Wellhausen

Julius Wellhausen (né le à Hamelin (Allemagne) ; † le à Göttingen) était un théologien protestant, qui exerça une influence profonde sur l'étude philologique de l’Ancien Testament.

Il est le fondateur de la critique radicale de la Bible. L’École Wellhausen dénonce la prétendue historicité de larges portions de la Bible et n'y voit que des réminiscences de périodes plus tardives, notamment en ce qui concerne l’« Époque des Rois ». Elle s'appuie pour cela exclusivement sur les méthodes de la critique textuelle des textes de l'Antiquité. Wellhausen est l'auteur de plusieurs thèses toujours très débattues, que ses étudiants Albrecht Alt et Martin Noth ont particulièrement développées.


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Musée international de la Réforme

Façade de la maison Mallet
Façade de la maison Mallet

Le Musée international de la Réforme (MiR) est un musée suisse situé au cœur de la vieille-ville de Genève. Il présente la Réforme protestante dans quatorze salles thématiques réparties dans la Maison Mallet, une maison patricienne construite en 1723 par le banquier français Mallet réfugié à Genève. Ouvert au printemps 2005, le MiR a reçu en avril 2007 le très prestigieux prix du Musée du Conseil de l'Europe.

Aménagé avec un budget de 4,1 millions de francs suisses, ses fonds provenant exclusivement de donateurs privés comme la Banque Pictet & Cie, et ouvert le , le MiR met en scène de manière vivante l'histoire de la Réforme, née de la protestation de l'allemand Martin Luther en 1517 et reprise par Jean Calvin à Genève en 1536. S'appuyant sur de nombreux documents d'archives et une riche iconographie, le musée livre une chronique détaillée de l'aventure de la Réforme, de ses origines à nos jours. L'essentiel des collections est constitué de manuscrits, de gravures, de portraits et de caricatures, de bibles et de livres anciens. Le joyau du musée est la première Bible imprimée en français en 1535.

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Patrick Brontë

Patrick Brontë
Patrick Brontë

Le Révérend Patrick Brontë, (-) est un vicaire et un auteur britannique, ainsi que le père des femmes de lettres Charlotte, Emily et Anne Brontë.

Issu d'une famille irlandaise de dix enfants, d'un milieu paysan très pauvre, il parvient, à force de volonté et de talent, à mener de brillantes études à l'Université de Cambridge. Ses enfants lui sont redevables du climat de curiosité intellectuelle et de culture qu'il sait insuffler à toute la maisonnée. Premier des dix enfants d'Hugh Brunty et d'Eleanor McCrory, il naît à Drumballyroney, dans le comté de Down, en Irlande du Nord.

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Paul Ricœur

Paul Ricœur
Paul Ricœur

Paul Ricœur (, Valence - , Châtenay-Malabry) est un philosophe français qui développa sa propre vision de la phénoménologie herméneutique, en dialogue constant avec la psychanalyse, la théologie, l'histoire, la mythologie.

Paul Ricœur, orphelin de mère, perd son père à la guerre en 1915, et découvre la philosophie au lycée de Rennes avec Roland Dalbiez. Il est de religion protestante. Licencié en philosophie à l'Université de Rennes à 20 ans, il est reçu deuxième à l'agrégation en 1935. La même année, il épousera Simone Lejas, à Rennes. Trois enfants naîtront avant la guerre, deux après les années de captivité. Le , Simone Ricœur s’éteint, après 63 ans de vie partagée avec Paul.

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Philippe Duplessis-Mornay

Paul Ricœur
Paul Ricœur

Philippe Duplessis-Mornay, en réalité Philippe de Mornay, Seigneur du Plessis–Marly, également appelé Philippe Mornay Du Plessis (né le à Buhy, dans l'actuel Val-d'Oise - mort le à La Forêt-sur-Sèvre, près de Cerizay, dans les Deux-Sèvres) était un théologien réformé, un écrivain et un homme d'État français, ami d'Henri IV, qui fut l'un des hommes les plus éminents du parti protestant à la fin du XVIe siècle.

Duplessis-Mornay est connu par les nombreux écrits et les innombrables documents qu'il a laissés. Ceux-ci révèlent d'abord l'étendue de son savoir et de sa culture. Il parle et il écrit le latin classique ; il maîtrise le grec et l'hébreu. Il manie avec aisance l'allemand et il se fait comprendre en néerlandais, en anglais et en italien.

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Philippe Melanchthon

Philippe Melanchthon
Philippe Melanchthon

Philippe Melanchthon ( à Bretten, Palatinat du Rhin - 1 à Wittemberg), de son vrai nom Philipp Schwartzerdt, était un réformateur religieux allemand.

Disciple de Martin Luther, il est surtout connu pour avoir rédigé en 1530 la Confession d'Augsbourg. Melanchthon naquit à Bretten, près de Karlsruhe, où son père, Georg Schwartzerdt, était armurier au service du comte palatin Philippe 1e. En 1507, on l'envoya à l'école latine de Pforzheim, dont le recteur, Georg Simler de Wimpfen, l'introduisit à l'étude des poètes latins et grecs et de la philosophie d'Aristote. Mais il fut surtout influencé par son grand-oncle, Johannes Reuchlin, le grand représentant de l'humanisme, qui lui conseilla de changer son nom de famille, Schwartzerdt (écriture individuelle de cette famille, en allemand standard 'Schwarzerd(e)' littéralement 'terre noire'), en Melanchthon, l'équivalent grec ancien.

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Semi-pélagianisme

Pélage
Pélage

Le semi-pélagianisme est une doctrine théologique chrétienne développée au Ve siècle par Jean Cassien, Vincent de Lérins et Salvien de Marseille, professée et approfondie par Fauste de Riez. Elle est inspirée par la doctrine de Pélage, concernant les rapports de la grâce et du libre arbitre.

La pensée semi-pélagienne contraste avec l'enseignement pélagien sur le salut (dans lequel l'homme est considéré comme l'acteur de son propre salut), qui avait été rejeté comme hérésie. Le semi-pélagianisme, dans sa forme originale, est conçu comme un compromis entre le pélagianisme et l'enseignement d'auteurs comme Augustin d'Hippone, pour qui le salut est un don entièrement gratuit de Dieu. Dans cet humanisme, une distinction est faite entre le début de la foi et la progression de la foi. Le début de la foi est un acte de libre arbitre tandis que le second est œuvre divine. Cette doctrine fut condamnée comme hérétique lors du deuxième Concile d'Orange en 529.

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Théodore de Bèze

Théodore de Bèze
Théodore de Bèze

Théodore de Bèze, né en 1519 à Vézelay en Bourgogne et mort en 1605 à Genève, est un théologien protestant.

Il naît à Vézelay dans une famille qui exploitait des mines d'argent. Son père, Pierre de Bèze, gouverneur royal de Vézelay, descendait d’une grande famille bourguignonne ; sa mère, Marie Bourdelot, était connue pour sa générosité. Le père de Théodore avait deux frères : l’un, Nicolas, était membre du parlement de Paris ; l’autre, Claude, était abbé du monastère cistercien de Froimont dans le diocèse de Beauvais. Nicolas était célibataire et au cours d’une visite à Vézelay fut si satisfait de Théodore qu’avec la permission de ses parents, il l’emmena à Paris pour qu’il y fût instruit. De Paris, Théodore fut envoyé à Orléans en décembre 1528 pour jouir de l’instruction du célèbre humaniste allemand Melchior Wolmar. Il fut reçu dans la maison de Wolmar, et le jour où se passa cet événement fut célébré par la suite comme un deuxième anniversaire.

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Traité d'Hampton Court

Hampton Court
Hampton Court

Le traité d’Hampton Court est un traité signé entre les Huguenots et la reine Élisabeth Ire le .

Le 1er mars de la même année, le massacre de Huguenots à Wassy par le duc de Guise avait déclenché les guerres de religion (1562-1598). En Normandie, les protestants étaient entrés de force dans l’hôtel de ville de Rouen et en avaient chassé le bailli. Le 10 mai, les parlementaires catholiques avaient quitté Rouen et, à la fin du mois, la ville se voyant assiégée par les troupes catholiques, les chefs huguenots Gaspard de Coligny et le prince de Condé furent confrontés à la nécessité de protéger Rouen

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Ulrich Zwingli

Ulrich Zwingli
Ulrich Zwingli

Ulrich Zwingli — on trouve aussi Huldreich Zwingli et Huldrych Zwingli, et même Zwingle ou Zvingle ou encore Zuingle Haudry, en francisant — (1484-1531) est un réformateur religieux suisse. En étudiant la Bible, indépendamment de Martin Luther, il arrive à des conclusions analogues.

Très présent dans la société, il est un des principaux artisans des différentes tentatives de convertir, y compris militairement, la Suisse à la Réforme. En 1523, il parvient à faire adopter la réforme au canton de Zürich, premier canton à le faire. Il est, depuis Zurich, à l'origine des Églises réformées de Suisse alémanique, tandis que Guillaume Farel et Jean Calvin sont les principaux réformateurs en Suisse romande. Il est aujourd'hui encore l'une des principales sources d'inspiration des Églises réformées, et notamment du protestantisme libéral.


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Wolfgang Musculus

Wolfgang Musculus
Wolfgang Musculus

Wolfgang Musculus, en fait Müslin (né le 8 septembre 1497 à Dieuze, Lorraine ; mort le 30 août 1563 à Berne) était un théologien réformateur lorrain.

Né dans le village de Dieuze (Moselle), en terre de langue germanique ou plus précisément francique jusqu'à la guerre de Trente Ans, ce Lorrain évoque à lui tout seul de façon prémonitoire toute l'histoire de sa région. Passionné par le chant, le savoir, les langues, l'humanisme et la religion, il est entraîné dans les tempêtes et les déchirures de son siècle comme beaucoup de Lorrains le seront en d'autres temps. Son immense talent le fait connaître dans l'Europe entière et la tradition orale de ses chants résonne encore aujourd'hui dans les temples réformés.

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Église Saint-Thomas de Strasbourg

Église Saint-Thomas de Strasbourg
Église Saint-Thomas de Strasbourg

L'église protestante Saint-Thomas (aussi appelée Thomaskirche en allemand) est une des plus importantes de Strasbourg, au point de vue de l'histoire culturelle et de l'architecture. Surnommée la cathédrale du protestantisme en Alsace, l'église est le seul exemple d'église-halle dans la région. Il s'agit également de l'unique église protestante à avoir conservé des chanoines.

On trouve à l'emplacement actuel un lieu de culte sous le vocable] de l'apôtre Thomas depuis le VIe siècle. Saint Florent, évêque de Strasbourg mort en 693, est enterré à cet endroit.


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Albert Girard

Page de couverture de Invention nouvelle en l'Algèbre d'Albert Girard, publié à Amsterdam en 1629 par Blauew.
Page de couverture de Invention nouvelle en l'Algèbre d'Albert Girard, publié à Amsterdam en 1629 par Blauew.

Albert Girard, dit le « Samielois », également appelé Albertus Gerardus Metensis, parfois Albert Gérard, né vraisemblablement le à Saint-Mihiel et mort à 37 ans, le 8 ou en Hollande, probablement près de la Haye, est un mathématicien d'origine française ayant mené toute sa carrière aux Pays-Bas.

De son vivant, Albert Girard est connu comme ingénieur. Élève et traducteur des œuvres de Stevin, ami de Golius, de Snell et sans doute de Jacques Aleaume, il s'occupe en tout premier lieu de fortifications et d'ouvrages militaires.

Son importance est tardivement reconnue dans le domaine des mathématiques et son rôle de traducteur et de mécanicien masque longtemps l'originalité de ses travaux personnels dans cette discipline. Pour le R.P. Henri Bosmans, ses ouvrages sont les plus importants qui ont été écrits entre Viète et Descartes.

Son œuvre, qui se situe à la transition des traditions de la Coss, des innovations de l'algèbre spécieuse de François Viète et des préoccupations qui à la même époque animent Pierre de Fermat ou Bachet de Méziriac, touche à des domaines variés et apporte de considérables nouveautés. Son écriture mathématique, héritée de la Coss et en partie de l'algèbre nouvelle, fourmille de nouvelles notations. Plusieurs ont enrichi l'univers des mathématiques, notamment les parenthèses, les crochets, et son indexation des radicaux pour les racines cubiques ou cinquième.

Mais sa contribution va bien au-delà de cet apport et plusieurs propositions qui font date dans l'histoire des mathématiques sont nées sous la plume de Girard. Parmi celles-ci, se trouvent dès 1626 les premières notations de la fonction sin (pour sinus). Il est parmi les premiers à formuler le théorème fondamental de l'algèbre dans le cas de polynômes réels (1629), et le théorème des quatre carrés. Il est l'auteur du premier énoncé connu du théorème des deux carrés, dit « Fermat de Noël » (1625), et d'un des premiers énoncés de la formule de Waring, d'une définition précise des suites de Fibonacci etc. En anglais, la formule, qu'il est le premier à publier et qu'il démontre partiellement, donnant l'aire d'un triangle sphérique à l'aide de ses angles se nomme le théorème de Girard ou d'Harriot-Girard.

Église évangélique allemande de Paris

Église évangélique allemande de Paris
Église évangélique allemande de Paris

La « Deutsche evangelische Christuskirche », l'église évangélique allemande, est un édifice religieux situé dans le 9e arrondissement de Paris a fêté son centenaire le .

C'est une association cultuelle de droit français (loi de 1905), dirigée par un conseil presbytéral composé du président, d'un trésorier et 8 autres membres, ainsi que des pasteurs. C'est une Église protestante allemande avec des pasteurs (souvent un couple) venant d'Allemagne. Elle est liée par contrat à l'organisation centrale de l'Église protestante en Allemagne (EKD) et elle représente une base pour tous les chrétiens protestants de langue allemande.

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Église protestante de Bitche

Vue arrière de l'église

La paroisse protestante se situe dans la commune française de Bitche, dans le département de la Moselle. Dans une région traditionnellement très catholique, il faut cependant remarquer la présence de protestants dans le Pays de Bitche dès la guerre de Trente Ans (1618-1648).

Ainsi, on remarque l’accueil de paysans calvinistes sur les terres de l’abbaye cistercienne de Sturzelbronn, et un cimetière calviniste est repéré dans la forêt de ce village. Des mennonites d’origine suisses arrivent également sur les fermes à l’extérieur des villages. Par leur histoire, les villages traditionnellement protestants de Baerenthal et Philippsbourg sont une exception dans le Bitscherland.

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Archevêque de Cantorbéry

Cathédrale de Cantorbéry vers 1890-1900
Cathédrale de Cantorbéry vers 1890-1900

L' Archevêque de Cantorbéry (Archbishop of Canterbury) est, après le Gouverneur suprême de l'Église d'Angleterre (c'est-à-dire le monarque), le chef de l'Église d'Angleterre et de la Communion anglicane. Il est le successeur d’Augustin de Cantorbéry (Saint Augustin), le premier archevêque de 597 à 605. Aujourd’hui c'est Justin Welby qui occupe cette fonction.

L'archevêque de Cantorbéry exerce de nos jours quatre fonctions principales : Il est l'évêque diocésain du diocèse de Cantorbéry, qui recouvre l'est du comté du Kent et l'extrême nord-est du Surrey. Fondé en 597, c'est l'évêché le plus ancien de l'Église d'Angleterre ; Il est le métropolite de la province de Cantorbéry, qui recouvre les deux tiers méridionaux de l'Angleterre ; En tant que primat de toute l'Angleterre (Primate of All England), il est la première personnalité religieuse de l'Église d'Angleterre. Il joue un rôle important lors de cérémonies officielles, telles que les couronnements. C'est cependant le monarque anglais qui est officiellement à la tête de l'Église d'Angleterre ; En tant que chef spirituel de la Communion anglicane, il est reconnu comme primus inter pares de tous les primats anglicans. Depuis 1867, il organise une réunion plus ou moins décennale de tous les évêques anglicans du monde, les Conférences de Lambeth.

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François Coillard

François Coillard
François Coillard

François Coillard né le à Asnières-lès-Bourges, Cher, décédé le à Lealui, Barotseland, (Rhodésie du Nord) était un missionnaire de la Société des missions évangéliques de Paris au Lesotho puis en Zambie (ancienne Rhodésie du Nord).

François Coillard est né dans une vieille famille huguenote d'un quartier de Bourges, ville dans laquelle Calvin avait jadis enseigné le droit. Après avoir fréquenté l’école protestante de son village, il est admis dans un établissement protestant de Glay (Doubs) qui formait des pasteurs et des missionnaires. Il s’inscrit à l’Université de Strasbourg avant d'entrer à la Société des missions évangéliques de Paris en 1854. Il est formé par le pasteur Eugène Casalis, un vétéran des missions françaises en Afrique avant d’être ordonné au temple protestant de l'Oratoire du Louvre à Paris.

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François Viète

François Viète d'après Jean Rabel.
François Viète d'après Jean Rabel.

François Viète, ou François Viette, en latin Franciscus Vieta, est un mathématicien français, né à Fontenay-le-Comte (Vendée) en 1540 et mort à Paris le . De famille bourgeoise et de formation juridique, il a été l'avocat de grandes familles protestantes, dont les Parthenay-l'Archevêque et les Rohan, avant de devenir conseiller au parlement de Rennes, sous Charles IX, puis maître des requêtes ordinaires de l'hôtel du roi sous Henri III. Maître des requêtes et déchiffreur d'Henri IV, membre du conseil du roi, il mène, parallèlement à ces charges au service de l'État, une carrière de mathématicien « amateur » qui lui vaut l'estime des grands professionnels de son temps.

Inspiré par Ramus, Gosselin et Jacques Peletier du Mans, il restaure la géométrie des anciens (Apollonios, Théon et Diophante) et prolonge les travaux d'Albategni, de Rheticus et de Regiomontanus sur les sinus et les triangles sphériques. La publication de son livre phare Isagoge Artem Analycitem ou Isagoge marque en 1591 le début de la révolution algébrique qui, poursuivie par Thomas Harriot, William Oughtred, Albert Girard et René Descartes, fondera les notations de l'algèbre contemporaine. Viète est le premier mathématicien à noter les paramètres d'une équation par des symboles. Il fonde ainsi l'algèbre nouvelle ou « logistique spécieuse », une version « homogène » de notre façon actuelle de mener les calculs symboliques. Écrivant en latin et connu de toute l'Europe, il formera quelques élèves, Nathanael Tarporley, Pierre puis Jacques Aleaume, Marino Ghetaldi, Jean de Beaugrand, Alexander Anderson, ainsi que des correspondants dont Lansberg de Meulabeecke, qui contribueront à sa renommée et prolongeront ses méthodes, les diffusant en Angleterre, en Hollande, en Italie et en Allemagne. Il finit par l'emporter sur quelques contradicteurs tels qu'Adriaan Van Roomen et Joseph Juste Scaliger. Une partie de ses travaux est dédiée à l'astronomie. Il anticipe même, avec une décennie d'avance mais sans publication, la découverte par Kepler de la forme elliptique des orbites des planètes (1ère loi de Kepler). Enfin, par ses travaux de déchiffreur, et singulièrement les dernières recommandations qu'il communiqua au duc de Rosny (alias Sully) quelques semaines avant sa mort, François Viète est l'un des premiers cryptologues à systématiser l'art de casser les codes…

Martin Luther King

Martin Luther King, Jr., en 1964.

Le révérend Martin Luther King, Jr., né à Atlanta, en 1929 et mort assassiné le 4 avril 1968 à Memphis, est un pasteur baptiste afro-américain, activiste pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis et militant politique américain.

Il est l'organisateur des marches pour le droit de vote, la déségrégation, l'emploi des minorités, et d'autres droits civiques élémentaires pour les Noirs-Américains. La plupart de ces droits ont été promus par la loi américaine « Civil Rights Act » et le « Voting Rights Act » sous la présidence de Lyndon B. Johnson. Il prononce l'un de ses plus célèbre discours le 28 août 1963 à Washington : « I have a dream » (J'ai un rêve).

Martin Luther King devient le plus jeune lauréat du prix Nobel de la paix en 1964 pour sa lutte non violente contre la ségrégation raciale et pour la paix. Il commence alors une campagne contre la guerre du Viêt Nam et la pauvreté, qui prend fin en 1968 avec son assassinat par James Earl Ray, dont la culpabilité et la participation à un complot sont toujours débattues.

Il se voit décerner à titre posthume la médaille présidentielle de la Liberté par Jimmy Carter en 1977 et la médaille d'or du Congrès en 2004. Depuis 1986, le Martin Luther King Day est un jour férié aux États-Unis.

Catherine de Parthenay

Portrait de Catherine de Parthenay.
Portrait de Catherine de Parthenay.

Catherine de Parthenay, née le au parc-Mouchamps et morte le dans le même lieu, est une humaniste française, femme d'un héroïsme antique, connue à son époque pour son engagement calviniste.

Parlant et écrivant le latin, le grec et l'hébreu, poétesse, dramaturge et mécène, elle est la descendante d'une lignée de femmes de la Renaissance, Michelle de Saubonne et Antoinette d'Aubeterre, qui alliaient l'érudition à la foi. Elle reçut vers onze ans les leçons du mathématicien François Viète, alors secrétaire de sa mère qui l'élevait. Mariée à quatorze ans au baron Charles de Quellenec, elle lui intentera (avec sa mère) un procès pour empêchement dirimant demeuré célèbre. Cependant, à la mort de son mari (lors de la Saint-Barthélemy), elle compose une élégie à sa gloire et à celle de l'Amiral de Coligny. Peu après, elle fait jouer dans La Rochelle assiégée une tragédie, Holopherne, dont il ne reste rien.

Douée pour les mathématiques et pour la littérature, elle fut mariée en secondes noces au vicomte René II de Rohan, dont elle eut six enfants. Veuve une seconde fois, elle se consacra à l'éducation de ses fils Henri II de Rohan et Soubise, et de ses filles, Anne, Catherine et Françoise, dans son château de Blain puis au parc-Mouchamps. Connue au grand siècle comme la mère des Rohan, elle reprocha son abjuration à Henri IV dans un pamphlet publié anonymement mais qui lui est unanimement attribué ; quelques années plus tard, elle déplorera sa mort dans un très beau poème. Tallement des Réaux en a laissé le portrait d'une femme lunatique et quelque peu décalée. Vers la fin de sa vie, elle combattra aux côtés de ses enfants pour faire respecter l'esprit de l'édit de Nantes, mais son parti sera vaincu à La Rochelle, après un siège héroïque, où l'on dit qu'elle et sa fille Anne mangèrent le cuir des chevaux. Emprisonnée puis exilée sur ses terres sur ordre de Louis XIII, elle mourra trois ans plus tard sur les lieux de sa naissance, âgée de soixante-dix-sept ans.

On la nomme, selon les époques de sa vie, Mlle Soubise, la baronne du Pont ou la mère des Rohan.

Bible de Luther

La Bible de Luther est la traduction allemande de la Bible réalisée par le Réformateur Martin Luther à partir des textes originaux en grec pour le Nouveau Testament, dont la traduction parut en 1522, et en hébreu pour l'Ancien Testament, dont la traduction parut en 1534, formant avec le Nouveau Testament et les livres apocryphes la première Bible complète en allemand. Ce travail absorba le plus clair des dernières années de la vie de Luther. La Bible de Luther connut un succès immédiat, facilité par la maîtrise encore récente de l'imprimerie. Elle est considérée comme l’œuvre fondatrice de la langue allemande moderne actuelle.

Albert Schweitzer

Albert Schweitzer, né le à Kaysersberg et mort le à Lambaréné (Gabon), est un médecin, pasteur et théologien protestant, philosophe et musicien alsacien.

L'hôpital qu'il développe dans la forêt équatoriale au bord de l'Ogooué à partir de 1913 le fait connaître dans le monde entier. En 1952, l'attribution du prix Nobel de la paix lui apporte la consécration et une visibilité médiatique considérable.

Personnage marquant du XXe siècle, « homme universel », il est en même temps une figure emblématique de l'Alsace, de la théologie libérale ou des admirateurs de Jean-Sébastien Bach. On voit parfois en lui un précurseur de l'action humanitaire, de l'écologie, de l'antispécisme et du désarmement nucléaire.

La notion de « respect de la vie » (Ehrfurcht vor dem Leben) et son indignation devant la souffrance sont au cœur de la démarche d'Albert Schweitzer, qui s'est voulu « un homme au service d'autres hommes », tourné vers l'action.