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Réservoir de Caniapiscau

Le réservoir de Caniapiscau, dans le secteur du lac Brisay.
Le réservoir de Caniapiscau, dans le secteur du lac Brisay.

Le réservoir de Caniapiscau est un lac de barrage qui forme la partie la plus orientale du complexe hydroélectrique La GrandeHydro-Québec. Dʼune superficie de 4 318 km2, le réservoir est de loin la plus grande étendue dʼeau douce sur le territoire du Québec (Canada). Aménagé entre 1976 et 1983 dans une région difficile dʼaccès du Moyen-Nord québécois, à plusieurs centaines de kilomètres de tout endroit habité, il est alimenté par un bassin versant de 37 660 km2 qui a été détourné du bassin versant de la rivière Caniapiscau, un affluent de la rivière Koksoak.

La retenue dʼeau comprend deux barrages et quarante-et-une digues en enrochements qui ont été érigées en déplaçant 27 millions de m3 de remblais. Au niveau maximum normal de 535,5 m, le réservoir retient un volume total de 53,79 km3 dʼeau, dont une réserve utile de 39,07 km3.

Un ouvrage régulateur situé au lac Brisay contrôle les volumes dʼeau transférés vers le détournement Caniapiscau-Laforge et les centrales hydroélectriques en aval. Les transferts vers la baie James, qui peuvent atteindre jusqu'à 1 130 m3/s, ont lieu depuis . Une centrale hydroélectrique, la centrale Brisay, a remplacé lʼouvrage régulateur et turbine aujourd'hui lʼeau transférée du réservoir. Mise en service en 1993, elle a une puissance installée de 469 MW. Au nord du réservoir, lʼévacuateur de crues Duplanter permet le déversement de lʼeau par la rivière Caniapiscau en cas de besoin.

Au terme de la deuxième phase du projet de la Baie-James, les volumes dʼeau fournis par le réservoir de Caniapiscau représentaient 23 % des apports du bassin hydrographique de la Grande Rivière et 35 % de la production dʼénergie totale du complexe hydroélectrique.

La construction du réservoir a eu des conséquences sur le plan environnemental. En plus dʼinonder un territoire dʼune superficie de plus de 3 400 km2 et de réduire le débit des rivières Caniapiscau et Koksoak en détournant les apports dʼune partie du bassin versant vers celui de la Grande Rivière, le réservoir a temporairement modifié les conditions physico-chimiques de lʼeau et augmenté le niveau de méthylmercure dans la chair des poissons, particulièrement chez les espèces piscivores.

Chutes du Niagara

Fer à cheval, côté canadien
Fer à cheval, côté canadien

Les chutes du Niagara (43° 04′ 54,68″ N, 79° 04′ 19,5″ O) sont un ensemble de chutes d’eau situées sur la rivière Niagara, dans l’Est de l’Amérique du Nord, à la frontière entre les États-Unis et le Canada. Bien qu’elles ne soient pas particulièrement hautes, les chutes du Niagara sont très larges. Avec un débit de plus de 168 000 m3 min−1, elles sont les chutes les plus puissantes d’Amérique du Nord et certainement les plus connues à travers le monde. Elles sont aussi une source immense d’énergie hydroélectrique et leur préservation est un défi écologique.

Cette merveille naturelle, haut lieu du tourisme depuis plus d’un siècle, est partagée par les villes jumelles de Niagara Falls dans l’État de New York aux États-Unis et Niagara Falls dans la province de l’Ontario au Canada.

Les chutes du Niagara (Niagara Falls en anglais) sont en fait triples :

  • le « fer à cheval » (Horseshoe Falls) ou chutes canadiennes ;
  • les « chutes américaines » (American Falls) ;
  • le « voile de la mariée » (Bridal Veil Falls), d’une taille moindre.

Columbia (fleuve)

Le Columbia près du barrage de Bonneville, 2004.
Le Columbia près du barrage de Bonneville, 2004.

Le Columbia (se prononce /kə.lʌm.bi.ə/ ou « co-lemb-bia » et se nomme Columbia River /kə.lʌm.bi.ə ˈɹɪvəɹ/ en anglais) est un fleuve circulant du Canada aux États-Unis avant de se jeter dans l’océan Pacifique.

C’est le plus grand cours d’eau de la région Nord-Ouest Pacifique de l’Amérique du Nord, que ce soit par sa longueur totale, la taille du bassin versant ou son débit à l’embouchure. Il prend sa source dans les montagnes Rocheuses en Colombie-Britannique, au Canada, puis coule dans les États américains de Washington et de l’Oregon avant de se jeter dans l’océan Pacifique à la hauteur de la ville d’Astoria. Le fleuve mesure environ 2 000 kilomètres et son principal affluent est la Snake. Son bassin versant est d’environ 670 000 kilomètres carrés, soit un peu plus que la taille de la France, et s’étend sur sept États américains et une Province canadienne.

En volume, la Columbia est le quatrième plus grand fleuve des États-Unis, et il a le plus grand débit des fleuves d’Amérique du Nord qui se jettent dans l’océan Pacifique. Son débit abondant et sa dénivelée relativement raide lui donnent un énorme potentiel pour la production d’énergie hydroélectrique. Les quatorze barrages hydroélectriques sur le cours principal du Columbia produisent à eux seuls plus d’énergie hydroélectrique que ceux de tout autre fleuve nord-américain.

Le Columbia et ses affluents ont été au centre de la culture et de l’économie de la région depuis des milliers d’années. Ils ont été utilisés pour le transport et comme axe de communication, reliant les nombreux groupes de populations de la région. Le système fluvial accueille de nombreuses espèces de poissons anadromes qui migrent entre les habitats d’eau douce et de mer de l’océan Pacifique. Ces poissons, surtout les espèces de saumons, fournirent une nourriture de base pour les peuples autochtones et, dans les siècles passés, les commerçants de tout l’Ouest de l’Amérique du Nord sont venus commercer ces poissons.

À la fin du XVIIIe siècle, le Columbia Rediviva, un navire américain, devint le premier à entrer dans l’embouchure du fleuve depuis l’océan Pacifique, et son commandant Robert Gray nomma sa découverte du nom de son bateau. Il fut suivi par l’explorateur britannique William Robert Broughton qui explora la chaîne côtière de l’Oregon dans la vallée de la Willamette. Dans les décennies suivantes, les compagnies commerciales de traite des fourrures utilisèrent le Columbia comme une voie de transport clé. Les explorateurs à terre venus de l’est entrèrent dans la vallée de la Willamette par la gorge du Columbia et les pionniers commencèrent à s’installer dans la vallée de la Willamette en nombre croissant depuis les deux voies d’accès découvertes. Les bateaux à vapeur naviguant le long du fleuve facilitèrent le commerce et les communications et l’arrivée du chemin de fer à la fin du XIXe siècle, avec des lignes suivant le lit du fleuve, permit de compléter ces liens…

Dalälven

Naissance du Dalälven par la confluence du Västerdalälven et de l'Österdalälven
Naissance du Dalälven par la confluence du Västerdalälven et de l'Österdalälven

Le Dalälven est un fleuve du centre de la Suède. D'une longueur de 541 kilomètres, c'est le deuxième plus long fleuve du pays, et il possède le quatrième plus grand bassin versant (28 954 km2), mais n'est que le septième en termes de débit annuel à son embouchure (348 m3/s).

Le fleuve est formé par la confluence de l'Österdalälven et du Västerdalälven. Ces deux rivières ont leur source près de la frontière norvégienne, dans les Alpes scandinaves, et parcourent ensuite les vastes forêts de conifères de la Dalécarlie. L'Österdalälven forme au passage le lac Siljan, le plus grand des nombreux lacs parsemant son cours. Elles se rejoignent ensuite au niveau de Djurås, dans la commune de Gagnef, et le fleuve uni entre alors dans la section la plus peuplée de son cours, entre Borlänge et Avesta. Juste après Avesta, le paysage change complètement : la large vallée érodée laisse place à une plaine que le fleuve inonde largement, formant ainsi des fjärds. Cette section du cours, le Bas-Dalälven, date d'après la dernière glaciation, un esker ayant barré le cours originel du fleuve, le forçant à emprunter cette nouvelle voie. Il se jette enfin dans la mer Baltique au niveau de Skutskär.

Le fleuve fut l'un des sites privilégiés des premiers peuplements humains dans la région. L'agriculture se développa ensuite, en particulier dans la section sud, plus fertile, tandis que, dans le nord, les habitants vivaient surtout de l'élevage. Dès l'ère viking, le métal extrait des tourbières de la région revêtait une grande importance pour les habitants, mais ce n'est qu'au Moyen Âge que le métal commença à être extrait des montagnes de la région. Cette activité se développa largement à partir du XVIIe siècle, et marqua fortement le fleuve, dont les cascades et les forêts furent mises au service de cette industrie prospère. En particulier, la grande montagne de cuivre de Falun domina la production mondiale de cuivre pendant deux siècles, et est aujourd'hui classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. L'exploitation du fleuve changea largement au XXe siècle, avec la mécanisation et le développement de l'hydroélectricité, qui bloqua son cours en de nombreux points.

Cette histoire industrielle a touché en profondeur les écosystèmes, que cela soit par les modifications physiques (barrages, régulation) ou par la pollution, en particulier due aux métaux. Malgré cela, certaines sections du fleuve ont conservé une apparence presque sauvage, en particulier dans le Bas-Dalälven, qui compte un parc national, de nombreuses réserves naturelles, et est inclus dans la réserve de biosphère du paysage de la rivière Nedre Dalälven depuis 2011.

Durance

La Durance au niveau de Rognonas.
La Durance au niveau de Rognonas.

La Durance (en occitan : Durença selon la norme classique, ou en provençal : Durènço selon la norme mistralienne) est une rivière du Sud-Est de la France se jetant dans le Rhône, dont elle est le deuxième affluent après la Saône pour la longueur et le troisième après la Saône et l’Isère pour le débit. Longue de 323,8 km, la Durance est la plus importante rivière de Provence.

Rivière dite « capricieuse », autrefois redoutée pour ses crues, elle a été soumise à un effort continu d'aménagement, en particulier depuis le XIXe siècle, à des fins hydrauliques (approvisionnement en eau potable de Marseille et des villes alentour), agricole (irrigation de 75 000 ha de cultures irriguées, responsable du prélèvement de jusqu'à 114 m3/s d'eau dans la rivière, souvent au moment de l'étiage) et hydroélectriques (avec le Verdon, 6 à 7 milliards de kWh produits par an).

Énergie en Islande

La centrale géothermique de Nesjavellir.
La centrale géothermique de Nesjavellir.

L'Islande est un État insulaire qui dispose d'importantes ressources énergétiques issues de sa géologie unique et de son hydrographie abondante. Grâce à celles-ci, environ 81 % de la production d'énergie primaire totale du pays provient d'énergies renouvelables. En 2007, la géothermie représentait environ 66 % de l'énergie primaire, la proportion d'énergie hydraulique était de 15 % et les combustibles fossiles (principalement le pétrole) de 19 %.

Le principal usage de l'énergie géothermique est le chauffage, la chaleur étant distribuée aux bâtiments grâce à un important réseau de chaleur. L'hydroélectricité représente la majeure partie de la production électrique. La plupart des centrales hydroélectriques sont détenues par Landsvirkjun, la compagnie nationale d'énergie, qui est le principal fournisseur électrique en Islande.

Le potentiel énergétique de l'Islande est bien supérieur aux besoins de sa population d'à peine plus de 300 000 habitants. Or, l'Islande étant une île, située à plusieurs centaines de kilomètres des terres les plus proches, son électricité ne peut être exportée. Ceci a conduit le pays à attirer des industries à forte consommation énergétique sur son territoire, de telle sorte que ces industries représentent de nos jours 77,4 % de la consommation électrique.

EPTB Seine Grands Lacs

Carte des grands lacs de Seine.
Carte des grands lacs de Seine.

Les grands lacs de Seine sont un établissement public territorial de bassin créé en 1969. Officiellement, son nom est « Institution interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la Seine » ou « IIBRBS ». Le but de cette institution est de réduire le débit de la Seine et de ses principaux affluents (l'Yonne, la Marne et l'Aube) lors des crues et de le renforcer quand les rivières sont au plus bas. Par extension, l'expression « grands lacs de Seine » évoque également l'ensemble des lacs artificiels, situés en Bourgogne et Champagne-Ardenne, construits et gérés par cet établissement. Leur superficie totale est 101 km2 ce qui équivaut à celle de la ville de Paris.

Hydro-Québec

L'évacuateur de crues de la centrale Robert-Bourassa est capable d'absorber un débit deux fois supérieur à celui du fleuve Saint-Laurent. La centrale, d'une puissance installée de 5 616 mégawatts, a été inaugurée en 1979. Elle est au cœur du réseau de huit centrales hydroélectriques connu sous le nom de projet de la Baie-James.
L'évacuateur de crues de la centrale Robert-Bourassa est capable d'absorber un débit deux fois supérieur à celui du fleuve Saint-Laurent. La centrale, d'une puissance installée de 5 616 mégawatts, a été inaugurée en 1979. Elle est au cœur du réseau de huit centrales hydroélectriques connu sous le nom de projet de la Baie-James.

Hydro-Québec est une société d'État québécoise fondée en 1944. Son unique actionnaire est le gouvernement du Québec. La société, qui a son siège social à Montréal, est responsable de la production, du transport et de la distribution de l'électricité au Québec.

Avec ses 62 centrales hydroélectriques, Hydro-Québec constitue le principal producteur d'électricité au Canada et le plus grand producteur mondial d'hydroélectricité. La puissance installée de ses installations s'établit à 36 643 mégawatts (MW) et elle comptait 4,2 millions de clients en 2014.

Les grands développements hydroélectriques menés sans interruption pendant un demi-siècle — les centrales de Bersimis, l'expansion de la centrale de Beauharnois, Carillon, Manic-Outardes, Churchill Falls et le gigantesque projet de la Baie-James — ont permis au Québec de réduire sa dépendance à l'égard des combustibles fossiles. En 2010, l'électricité constituait la principale source d'énergie primaire consommée au Québec et représentait 39,3 % du bilan énergétique québécois. Cependant, la construction et l'exploitation de ces aménagements ont eu des conséquences sur l'environnement nordique. Elles ont aussi eu un impact sur les populations autochtones vivant dans le Nord-du-Québec, qui ont vigoureusement contesté les développements hydroélectriques de l'État québécois.

Depuis sa fondation, Hydro-Québec joue un rôle déterminant dans le développement économique du Québec, par la taille et la fréquence de ses investissements, par le développement d'une expertise reconnue, notamment dans le domaine du génie-conseil, de la gérance de grands projets d'infrastructures et du transport de l'électricité, ainsi que par sa capacité à produire une grande quantité d'électricité à bas prix.

L'augmentation des coûts de l'énergie au cours des années 2000, les bas taux d'intérêt et l'émergence d'un consensus international sur la question des changements climatiques ont eu un impact positif sur les résultats financiers d'Hydro-Québec. Entre 2010 et 2014, l'entreprise a versé des dividendes de 9,2 milliards de dollars canadiens au gouvernement du Québec tout en garantissant aux Québécois des tarifs d'électricité qui figurent parmi les plus bas en Amérique du Nord.

Hydrologie de la Suisse

Le glacier d'Aletsch alimente le Rhône.
Le glacier d'Aletsch alimente le Rhône.

L'hydrologie est la science qui étudie le cycle de l'eau dans son ensemble, c'est-à-dire les échanges d'eau entre le sol et l'atmosphère (précipitations et évaporation) mais aussi entre le sol et le sous-sol (eaux souterraines).

La Suisse a un système hydrologique varié et complexe. Son climat qui donne des précipitations sous forme de neige et de pluies est aussi responsable d'une certaine évaporation de l'eau dans l'atmosphère. L'altitude et le climat permettent la formation et le maintien de nombreux glaciers qui alimentent des cours d'eau appartenant à cinq grands bassins versants de fleuves européens, par lesquels les eaux quittent le pays et rejoignent les mers. La géologie complexe du sous-sol suisse stocke de l'eau appelée « eau souterraine ».

On parle parfois de la Suisse comme du « Château d'eau de l'Europe ».

Alstom

Entrée d'usine Alstom à Brno
Entrée d'usine Alstom à Brno

Alstom, anciennement GEC Alsthom, originellement Alsthom, est un groupe industriel français spécialisé dans les infrastructures d'énergie et de transport, présent dans deux grands secteurs : la construction ferroviaire et la production d'énergie. Son offre inclut à la fois les systèmes, les équipements et les services. Son chiffre d'affaires, 13,5 milliards d'euros en 2005-2006, est réalisé à près de 90 % hors de France. Le groupe emploie environ 60 000 personnes dans 70 pays.

Certains des produits d'Alstom sont bien connus : TGV, Queen Mary 2 (activité dorénavant vendue) ; d'autres, plus discrets, sont tout aussi innovants (APS). Le groupe revendique des positions de numéro un mondial dans les centrales électriques clés en main, les turbines et alternateurs hydroélectriques, le service pour les sociétés d’électricité, les systèmes antipollution pour les centrales électriques, notamment à charbon, les trains à très grande vitesse, les trains à grande vitesse, les trains pendulaires, les systèmes de véhicules légers sur rail et les tramways, les trains de banlieue et régionaux, les services, la signalisation et les systèmes ferroviaires.

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Énergie en Suisse

Le secteur de l'énergie en Suisse est, de par sa structure et son importance, typique d'un pays développé. Hormis l'hydroélectricité et le bois, le pays dispose de peu de ressources énergétiques indigènes : produits pétroliers, gaz et combustible nucléaire sont importés, tant et si bien qu'en 2006 seuls 15 % des besoins finaux auront été couverts par des ressources locales.

La consommation énergétique suisse a été multipliée par cinq depuis le début du XXe siècle, passant d'environ 170 000 à 850 000 térajoules par an, la plus grande part étant aujourd'hui accaparée par les transports (35 %). Cette augmentation s'est faite en parallèle du fort développement de l'économie et de l’accroissement de la population. Secteur fortement libéralisé, la politique énergétique fédérale vise à accompagner les promesses faites à Kyoto en promouvant une utilisation plus rationnelle des énergies et, particulièrement depuis les années 1990, le développement de nouvelles sources renouvelables.

Oued Merguellil

Bassins des Aghlabides à Kairouan, partiellement alimentés par un système de drainage des eaux du Merguellil.
Bassins des Aghlabides à Kairouan, partiellement alimentés par un système de drainage des eaux du Merguellil.

L'oued Merguellil (arabe : وادي مرق الليل) est un oued qui coule dans le centre de la Tunisie, plus précisément à l'ouest de la ville de Kairouan.

Généralement à sec durant une bonne partie de l'année, il draine les précipitations touchant la dorsale tunisienne aux côtés des oueds Zeroud et Nebhana ; il figure ainsi parmi les principaux cours d'eau qui débouchent dans la plaine de Kairouan. Durant les mois humides, il irrigue cette importante région agricole où la nappe phréatique joue un grand rôle.

Longtemps source de crues dévastatrices, il a été maîtrisé au cours du XXe siècle par la construction de divers aménagements de protection, dont le barrage d'El Haouareb, ce qui n'est pas toutefois sans impact sur l'équilibre de l'environnement régional en termes de gestion de l'eau et d'érosion.